Annales de géographie . dégâtsque dans une partie des départements des Boucbes-du-Rbône et deVaucluse. Cest cette région que jai parcourue, afin de me rendrecompte des relations qui pouvaient exister entre la nature et la struc-ture du sol et les dégâts commis parle séisme. Structure géologique des pays dévastés. — La structure géo-logique des pays dévastés par le tremblement de terre est trèscompliquée dans le détail ; mais, au point de vue géographique, ellepeut se schématiser facilement (fig. 1). Des massifs calcaires dâgejurassique et crétacé constituent les parties montagneuses ; ils sont


Annales de géographie . dégâtsque dans une partie des départements des Boucbes-du-Rbône et deVaucluse. Cest cette région que jai parcourue, afin de me rendrecompte des relations qui pouvaient exister entre la nature et la struc-ture du sol et les dégâts commis parle séisme. Structure géologique des pays dévastés. — La structure géo-logique des pays dévastés par le tremblement de terre est trèscompliquée dans le détail ; mais, au point de vue géographique, ellepeut se schématiser facilement (fig. 1). Des massifs calcaires dâgejurassique et crétacé constituent les parties montagneuses ; ils sontplissés et disloqués. A leur surface et dans leur intervalle se trouventdes argiles et des marnes du Crétacé supérieur et du Tertiaire, égale-ment plissées et faillées, qui masquent souvent les grandes disloca-tions affectant les calcaires sous-jacents. Enfin, en un point, à Beau-lieu, sélèvent les ruines dun ancien volcan oligocène, complètement 16 G rX)C; H A PU 1E C. IvNKIt A TREMBLEMENT DE TERRE DU 11 JUL\^ly09. 17 éteint depuis plusieurs périodes géologiques et constitué par d^s cou-lées de basalle, accompagnées de tufs et de scories. La dislocation tectonique la plus importante est une grande faillequindique de la façon la plus nette la Carte géologique détailléepubliée en 1S89 par le Ministère des Travaux Publics. Le long de cetteligne, les dépôts miocérips viennent buter brusquement contre lescouches calcaires dâge secondaire, souvent redressées jusquà la ver-ticale. Cette faille a été reconnue et marquée par L. Collof ^ entrePélissanne et Lambesc. Au delà, elle est masquée par les depuis mio-cènes; elle ne réapparaît guère quà Rognes. Là, entre Rognes etLePuy-Sainte-Réparade, une petite bande de Rognacien Crétacé supé-rieur) vient sintorcaler sur le bord du massif calcaire dàge crétacéinférieur. Une autre faille, assez importante, se trouve plus au Nord,séparant le massif calcaire, dit ch


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