Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . iSc les Protées font raies. Les théophûines animaks nont pas le même inconvé nefl tenté dentrer en concurrence avec des Dieux decette efpèce. On ne craignoit point dêtre alfujetti à leurs partions&. à leurs capiices. Ainfi, tandis que les théophames humainestomboient infênfibiement en défuétude, les «-zw/V/w/cjsaccréditoientilepius en plus, taiU les Égyptiens é
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . iSc les Protées font raies. Les théophûines animaks nont pas le même inconvé nefl tenté dentrer en concurrence avec des Dieux decette efpèce. On ne craignoit point dêtre alfujetti à leurs partions&. à leurs capiices. Ainfi, tandis que les théophames humainestomboient infênfibiement en défuétude, les «-zw/V/w/cjsaccréditoientilepius en plus, taiU les Égyptiens étoient attachés à la préfence DE LITTÉRATURE. 35?^ «jiiciconqiie de leurs Dieiix. Il Icmble quils voiiloieiit fe clcdom-mager par ces deniicres t/uop/kir/ies, de la perte des preniicres,auxquelles ils navoient renonce que par des moMs extrinsèquesà la choie même. On ne jjeut plus dire quils aient cru au-de(Ibusde la Majedé divine, de prendre un corps dhomme Si de safïïi-jettir aux misères & aux humiliations de lhumanité : ced bienautre chofe de naître, de vivre Si de mouiir taureau, bouc oubélier; & les Égyptiens ont poulfé jurque-lù le fanaiifine deiêùé DJJij MÉMOIRES PREMIER MEMOIRE SUR LES MŒURS DES SIÈCLES HÉROiQUES. Par M. DE RoCHErORT. Lualafeance TT ANTIQUITÉ Grecque fè ciivifè commnncmait en troîs lu -* ^ différens âges: le premier comprend les temps fabuleux; iyô^. le kcoiid , les temps luiviques; le troilième, tous les liècl^s ont fuivis, &; quon peut nommer hijlurujucs. Le premier nalailîc que i\cs traditions confufes, défigurées enkiite par la lupeif-tition, la mauvaife foi, labus des mots Si mille autres caulès-particulières ; le fécond, dans lequel lhilloire le mêle à fa fable& lemporte fur. elle,, ne noirs efl parvenu que par les relationsdes anciens Poètes, qui fiiiloientfeuls la foncîliou. dHilloriens;.le troilième, qui e(l lobjet particulier des Pliftoriens proprem
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