. Les voyages de Cyrus, histoire morale. Suivie d'un discours sur la mythologie & la théologie ancienne . urs autres Philofo-phes, fans fe déclarer Athées, ofent fou-tenir que la penfée & létendue peuvent? cre des propriétés de la même fubftance. Defcartes, le Père ÎMalebranche , Leibnîtz,Eeiidey, le Dr. Ciarke , & plufieurs Meta-phyficiens dun génie également fubdl &profond tâchent de réfuter ces erreurs , &de confirmer par leur raifonnement lancien-ne Théologie. Ils ajoutent aux preuves ti-rées des effets celles quon tire de lidée dela première caufe. Ils font fcntir que lesraifons de croire
. Les voyages de Cyrus, histoire morale. Suivie d'un discours sur la mythologie & la théologie ancienne . urs autres Philofo-phes, fans fe déclarer Athées, ofent fou-tenir que la penfée & létendue peuvent? cre des propriétés de la même fubftance. Defcartes, le Père ÎMalebranche , Leibnîtz,Eeiidey, le Dr. Ciarke , & plufieurs Meta-phyficiens dun génie également fubdl &profond tâchent de réfuter ces erreurs , &de confirmer par leur raifonnement lancien-ne Théologie. Ils ajoutent aux preuves ti-rées des effets celles quon tire de lidée dela première caufe. Ils font fcntir que lesraifons de croire font infiniment plus fortes que 398 Théologie Ancienne que celles quon a de douter. Ceft tout cequil faut chercher dans les dilcuflions Mé»taphyfiqaes. Lhiftoire des tems paffés .eft femblable àcelle de nos jours. Lefprit humain prendà peu près les mêmes formes dans les diCférens iiècles. Il ségare dans les mêmesroutes. Il y a des erreurs univcrfelles, com-me des vérités immuables. Il y a des ma-ladies périodiques pour lefprit , commepour les SECON- ^ (399) ^ ?=^=a=^^ =^^*--^^ ^^^^^=i^^^^^= ^^^^^=é;^= ^^fc=^^ SECONDE la Mythologie des Anciens. jg;=^=^^ E S hommes abandonnés à lafeule lumière de leur raifon onttoujours regardé le mal moral& phyfique comme un phéno-^^=^=-^ mène choquant dans louvragedun Etre infiniment fage , bon & expliquer ce phénomène , les Philofo-phes ont eu recours à plufteurs hypothéfes. La raifon leur diétoit à tous , que ce qui€(1 fouverainement bon , ne peut rien pro-duire de méchant , ni de malheureux. Delà ils concluoient que les âmes nétoient pasce quelles avoient été d^abord; quelles sétoientdégradées par quelque faute quelles avoientcommife dans un état précédent ; que cettevie eft un beu dexil & dexpiation ; &quenfin tous les êtres feront rétablis dansTordre. Ces idées philofophiques avoient cepen-dant une autre origine. La tradition sunif-foit à la r
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