. Actes et pieces servans de mémoire à consulter. nt Sulpice, trouver aucun Officier qui voulût à cet enet lui prêter ion minillere. Cette observation Se celles qui fuivenc dans le récit de Borach-Levy méritent toute lattention de la Juftice. Mais ces obfervations indiquent que le Curé de na refufé le Baptême que parce que délenfe laia été laite par iVI. lArchevêque de Tadminillrer à Bo-rach-Levy : OU dès-là elles montrent que le refus de êque dont il ny a point de preuve juridique eftvéricabie ; <^ae le relus du Curé de Saint Sulpice ôc celuide M. lArchevêque font liés ;


. Actes et pieces servans de mémoire à consulter. nt Sulpice, trouver aucun Officier qui voulût à cet enet lui prêter ion minillere. Cette observation Se celles qui fuivenc dans le récit de Borach-Levy méritent toute lattention de la Juftice. Mais ces obfervations indiquent que le Curé de na refufé le Baptême que parce que délenfe laia été laite par iVI. lArchevêque de Tadminillrer à Bo-rach-Levy : OU dès-là elles montrent que le refus de êque dont il ny a point de preuve juridique eftvéricabie ; <^ae le relus du Curé de Saint Sulpice ôc celuide M. lArchevêque font liés ; que cts refus ont unmême germe , & font également contraires aux Canoflsde TE^iiie &. aux Loi^ Séculières. i M En effet, ces deux refus faits (ans caufe , &clefliîuésmême de tout prétexte fpécieux , tendent à priver,contre les Canons & les Loix ,Borach-Levy dun êtredans lEglife , & dun être dans lEtat; ils ne font doncpas légitimes. La première propofitlon fe trouve par conféquenté SECONDE PROPOSITION, a Lunique voye de remédier cl ces refus , efl de les fairedénoncer pudiquement à la PuiJJance fouveraine con-fiée au Parlement toutes les Chambres /\ssemblées ,en fe mettant en même tems sous sa sauve-garde et PROTECTION. Les refus dont il sagit font contraires aux Canons &aux Loix ; ils portent à celui à qui ils font faits ledouble préjudice de le priver dun être dans lEglifefans lequel il ny a point de (iilut pour lui, & dun êtredans lEtat (ans lequel il tomberoit dans une conditionplus malheurcufe que celle des Jui-^s quil quittepour fuivre Jésus-Christ. Il eft queftion dy apporterremède. Dire à Borach-Levy de fe retirer dans le lieu où réfidefd famille , de sy adreller au Curé , ou à lEvêque, pourleur demander le Baptême , ce leroit chofe tout-à-faitdéraifonnable , ainfi quil a déjà été obfervé , attendulaverlion des Juifs pour la Religion Chrétienne ; dail-leurs après lairafTinat prémédité fur le


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