. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . deuxheures. Tout ce temps, je restai dans leau, ainsi que Véris-simo et Aogousto, les deux seuls de la bande qui sussentnager, nous tenant prêts à assister ceux des hommes quiperdraient pied. Cependant il narriva pas le plus léger acci-dent ; et même, tant on y mit de soins et de précautions, pasun seul paquet ne fut mouillé. Cette opération nous avait beaucoup fatigués; aussi, jepris le parti de camper peu après avoir passé la rivière ; cestce que nous fîmes en arrivant au village d
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . deuxheures. Tout ce temps, je restai dans leau, ainsi que Véris-simo et Aogousto, les deux seuls de la bande qui sussentnager, nous tenant prêts à assister ceux des hommes quiperdraient pied. Cependant il narriva pas le plus léger acci-dent ; et même, tant on y mit de soins et de précautions, pasun seul paquet ne fut mouillé. Cette opération nous avait beaucoup fatigués; aussi, jepris le parti de camper peu après avoir passé la rivière ; cestce que nous fîmes en arrivant au village de Lionzi. Les naturels accoururent bientôt en foulej dans notrecamp, apportant ou des présents ou des denrées à vendre età échanger. Jamais encore, en Afrique, je navais vu unequantité de volailles pareille à celle que nous apportèrent cejour-là les Ambouélas. Il ny eut pas un porteur, pas mêmeun négrillon, qui ne fût en mesure de manger son poulet rôti. La modération et le bon naturel de ces indigènes me frap-pèrent vivenunt : cétait vraiment remarquable chez LES FILLES DU ROI DES AiMBOUELAS. il3 Tous les hoiiiiiies étaient armés darcs et de fleclies ; quel-ques-uns portaient des assagaies, et, outre ces armes dupays, il y en avait beaucoup qui avaient de longs fusils àpierre, fabriqués en Belgique. Hommes ou femmes, ils avaient tous les deux incisives dedevant limées en forme de triangle, dont langle était bienplus ouvert que celui que javais observé cbez les Quim-bandès. Ils font eu\-mèmes leurs armes, mais leur travail est desplus inférieurs; quant au fer, ils le tirent des mines situéesau-dessous du confluent des rivières Couchibi et Couando.
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