. . avidufque vîdenàiFlexH amans ocuïos, ^protinus illa relapja eft. Orphée. LIT. Ovid. i o. Metam. ORPHEE. L R P H E E avoit importuné mille fois les Cieuxde Tes plaintes, quand il perdit fa chère Eurydice,parla piqueure dun ferpent, comme elle fuyoitles pourfuites dAriftée jeune Prince dArcadie,qui en eftoit devenu amoureux , & ny avoit riengagné. Mais seftant refolu de defcendre aux En-fers , par cet horrible précipice qui eft en Laconic, à cofté du montTenare, pour eflayer de reconquérir ce quil avoit perdu, il syrendit au t
. . avidufque vîdenàiFlexH amans ocuïos, ^protinus illa relapja eft. Orphée. LIT. Ovid. i o. Metam. ORPHEE. L R P H E E avoit importuné mille fois les Cieuxde Tes plaintes, quand il perdit fa chère Eurydice,parla piqueure dun ferpent, comme elle fuyoitles pourfuites dAriftée jeune Prince dArcadie,qui en eftoit devenu amoureux , & ny avoit riengagné. Mais seftant refolu de defcendre aux En-fers , par cet horrible précipice qui eft en Laconic, à cofté du montTenare, pour eflayer de reconquérir ce quil avoit perdu, il syrendit au travers dune affreufe obfcurité. Il y vid lepouventableRoy des morts, accompagné des dures puilTances qui ne fe laiffentpoint fléchir aux prières des mortels. Les efprits ôc les fantofmes descorps privez de la lumière, sémeurent dans leurs fieges profonds,à la douceur de fes chants. Les abyfmes duTartare oîi la mort ha-bite, en furent faiïis d^efconnement : les ombres sen émerveillè-rent , & les âmes vulgaires fe prcflerent des épaules pour lécouter,dont il ne fe faut pourtant pas eftonner, puis que la befte à centteftes, ravie par la dou
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