Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ux piedsde neige. Il en résulta une famine, qui coûta la vie à beaucoup degens, malgré tous les efforts de la charité, et qui fut accompa-gnée dune épidémie contagieuse. Le terrible monarque éprouva, lui-même, les effets de la ven-geance divine. Sur la fin de sa carrière, Louis XI, qui avait causéla mort de son père par ses conspirations, fut, par une punitionprovidentielle, assailli de soupçons imaginaires, qui lui faisaientvoir des ennemis partout. La terreur de la mort joignait de nou-velle


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ux piedsde neige. Il en résulta une famine, qui coûta la vie à beaucoup degens, malgré tous les efforts de la charité, et qui fut accompa-gnée dune épidémie contagieuse. Le terrible monarque éprouva, lui-même, les effets de la ven-geance divine. Sur la fin de sa carrière, Louis XI, qui avait causéla mort de son père par ses conspirations, fut, par une punitionprovidentielle, assailli de soupçons imaginaires, qui lui faisaientvoir des ennemis partout. La terreur de la mort joignait de nou-velles tortures à celles quil éprouvait déjà, et, pour les calmer, ilfit venir dItalie un saint personnage, François de Paule, dont laréputation avait franchi les Alpes. Son passage à Lyon (i483) fut 66o HISTOIRE DE LYON un événement pour notre ville. Il fui reçu avec plus dhonneursquun prince ; le peuple se pressait pour levoir, toucher ses vêtements ; le Consulat, sejoignant à la population, voulut le défrayer detoute sa dépense, et fit construire un char pourle — NOTRE-DAME D ESPERANCE de Montbrison. Daprès nn dessin des Annales de la So-ciété lUnion architecturale de Lyon. Louis XI étant mort (3o aoûti483), le cardinal de Bourbon,après bien des hésitations etdevant lantipathie que lui té-moignait la régente, Anne deBeaujeu, se décida, deux ansaprès, à se retirer dans son dio-cèse. Le 22 décembre i485, ilfaisait son entrée dans séjour fut un bienfait pourcette ville ; il imprima un non -vel élan aux travaux dart etaux œuvres dintelligence, que Cette façade est restée incomplète de sapartie supérieure, et de celle dela tourméridionale. Négligé dabord, puis privé de ses seigneurs, les ducs de Bourbon, le gouvernement réparateur de dont la famille séteignit, Montbrison ^, . -ittt • i 1 • « c tombadès lors, sous le rapport artistique, Charles VII avait déjà laVOri- dans une complète déchéance. é


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