. Sur le Haut-Congo . ent les Arabes qui, pleins de défiance, entraientdans le poste abandonné conmie sils pouvaient y rencontrer encoreses rudes défenseurs, barricadés dans quelque réduit. Mais la cage était vide, et .ces hommes sexaspéraient de navoirpu se saisir de celui dont Bouana-NZigé voulait, depuis si long-temps, la tête. Alors, une vraie chasse à lhomme sorganisa dans laforêt. M. Deane, entendant le froissement des feuilles près de lui,neut que le temps de prendre ses vêtements sur son bras et de les perdit dans sa course folle et ne put garder que ses couver-tures. Quant à s


. Sur le Haut-Congo . ent les Arabes qui, pleins de défiance, entraientdans le poste abandonné conmie sils pouvaient y rencontrer encoreses rudes défenseurs, barricadés dans quelque réduit. Mais la cage était vide, et .ces hommes sexaspéraient de navoirpu se saisir de celui dont Bouana-NZigé voulait, depuis si long-temps, la tête. Alors, une vraie chasse à lhomme sorganisa dans laforêt. M. Deane, entendant le froissement des feuilles près de lui,neut que le temps de prendre ses vêtements sur son bras et de les perdit dans sa course folle et ne put garder que ses couver-tures. Quant à ses bottines, par prudence il ne pouvait les chausser,car elles auraient révélé la trace de ses pas. Enfin, il échappa à lapoursuite, en se blottissant dans un épais taillis. La nuit suivante, il reprit sa marche et se choisit un nouveau lieude bivac. Les indigènes bakoumou, ayant découvert son refuge, segardèrent bien de le trahir. Au contraire, ils lui apportèrent un peu fS ■—■ tn Ci 5 ^. 462 TROISIÈME PARTIE (le vivres qui vinrent faire diversion aux repas de chenilles, deracines et de fruits sauvages auxquels il était condamné. Durant des semaines, la petite bande erra dans la forêt, subissantdes averses énormes, sans autre abri que des feuilles sèches. Mais ellene sécartait jamais loin du fleuve. M, Deane avait dit à ses hommes. — Le trentième jour, Mouéfa, le commandant des Ba-Ngala,arrivera à notre secours avec son bateau. Mais ses soldats se désespéraient. Le vingt-neuvième jour, M. Deane, campé au confluent du Louké-bou, ayant obtenu une pirogue de Singi-Singi, sétait mis en routela nuit, pour laval. De ses explications, il résulta quil mavaitcroisé; cétait lui dont javais entendu les pagaies dans la nuit du 25au 26, et dont le domestique mavait répondu : « Nous sommes despêcheurs wa-génia. » Nous nous étions mutuellement pris pour desindigènes se rendant au marché. Le 26, au matin, M. Deane touchait à Yariemb


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