La Lecture . les ministres. Lessor rapide qua pris le cyclisme, le bouleversement quilapporte dans nos mœurs, laliment quil fournit à notre industrie,à notre commerce, la part quil prend à la renaissance physiquequi est un des signes les plus caractéristiques de notre lin de siè-cle, les brillantes promesses de lautomobilisme, à lhistoire duquelsa propre histoire est si intimement liée, tout cela nous inciteà rechercher quelle fut son origine et à suivre les différentesphases de son développement. Le premier homme qui soit parvenu à se déplacer sur des roues par la seule action de sesmuscles s


La Lecture . les ministres. Lessor rapide qua pris le cyclisme, le bouleversement quilapporte dans nos mœurs, laliment quil fournit à notre industrie,à notre commerce, la part quil prend à la renaissance physiquequi est un des signes les plus caractéristiques de notre lin de siè-cle, les brillantes promesses de lautomobilisme, à lhistoire duquelsa propre histoire est si intimement liée, tout cela nous inciteà rechercher quelle fut son origine et à suivre les différentesphases de son développement. Le premier homme qui soit parvenu à se déplacer sur des roues par la seule action de sesmuscles semble être le jésuiteRicius, missionnaire dans lHin-doustan au xvii siècle, qui,riayant ])u arriver à temps pourprendre le bateau sur le Gangeet devant franchir la distance doChinchiamfu à Che(|uian Han>ceu, eut lidée de se construireune petite voiture quil faisaitmouvoir au moyen de barres et de traverses. Cest du moins ladescription assez sonnnairc que nous fait de la machine lAnglais. éiifère (1690;. LE CYCLISME 35 Fetherstone, qui raconte létonnement quil éprouva lorsquil levit passer dans cet appareil. A la fin du dernier siècle, Ozanam lut un rapport à lAcadémiedes sciences sur une voiture à trois roues actionnée par les piedsdun valet, placé debout à larrière entre les deux roues qui de-vaient être motinces. Cest vers la même époque (1690) quunFrançais, M. de Sivrac, a lidée de faire construire une machinecomposée dune barre de bois munie dune selle et suspendue surdeux roues dans un mêmeplan au moyen de deux tra-verses, dont celle davant estm unie perpendiculairementdune petite barre de bois surlaquelle se posent les hauteur du véhicule esttelle quelle permet au cava-lier de toucher terre. A clievalsur son instrument, celui-cisélance en courant sur unterrain plat ou incliné dans lesens de la descente et, le mou-vement une fois imprimé, replie les jambes et se trouve emporté,suivant le cas, plus ou moins loin. D


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