Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . utur beau-frère, et le comte de Mont-béliard étaient de garde en avant du camp, à cheval, ïécu aucol, la lance haute et le bassinet en tête, sous un soleil , quant vint à la caure du jour, chil waitteur de Vostdeschendirent de leurs quevaulz et firent monter leurs gar-dions et leur baillèrent leurs hachinés et leurs escus et leurslanches, et sallèrent ombrier en leurs tentes. Les assiégés,informés de ce fait, firent une sortie en nombre, attaquèrentles trois valets dont ils eurent
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . utur beau-frère, et le comte de Mont-béliard étaient de garde en avant du camp, à cheval, ïécu aucol, la lance haute et le bassinet en tête, sous un soleil , quant vint à la caure du jour, chil waitteur de Vostdeschendirent de leurs quevaulz et firent monter leurs gar-dions et leur baillèrent leurs hachinés et leurs escus et leurslanches, et sallèrent ombrier en leurs tentes. Les assiégés,informés de ce fait, firent une sortie en nombre, attaquèrentles trois valets dont ils eurent facilement raison, et se jeLèrentsur le camp. Mais, malgré cette surprise, ils furent vive-ment repoussés. Cette négligence de notre comte fut large-ment compensée par de vaillants services; le roi, la mêmeannée, lui renouvela la garde des chemins et les droits royauxdans son comté; qui avaient été concédés par Louis VII à sonancêtre Guy II. En i3oo, après la défaite du comte de Flandres,il fut lun des trois barons à qui Charles dArtois confia le soin LA FRANCE 455. de le mener prisonnier à Paris avec ses fils. Ces trois baronsétaient le comte de Boulogne, le second le cons de Forés, litiers Simon de Melun. Enfin, en i3o4, en compagnie du mêmeJean de Ghàlon, il assistait à lavictoire de Mons-en-Pèvelle, oùil fit partie du corps darmée duduc de Bourgogne. Là se tient lecomte dAnceurre ; cis de Foreyset lepreuz Jehan de Chàlon. Dautre part le comte de Savoie,suivant lexemple du sire de Beau-jeu, franchit le Rhône du côté deses possessions de Bresse, établitsa suzeraineté sur Vénissieux etSaint-Priest et vint faire acte desouveraineté jusquau milieu du pontde la Guillotière, où ses officiersouvraient et publiaient les testa-ments. Il ny eut pas jusquaux vassaux delEglise qui ne savisassent de la dé sire de Villars sempara du château deRioltiers, tandis que le sire de Beaujeu met-tait la main sur celui de Beauregard,
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