Oeuvres illustrées de George Sand . à Guillaume, il parut tout à coup soulagé dungrand poids, et il se donna môme la peine dêtre fortgalant auprès dElvire. Madame de Charmois, étonnéeet ravie de ne pas découvrir la moindre accoinlance entrelui el Jeanne, commença à concevoir de sérieuses espé-rances. XVIII. LA FENAISON. Des jours et des semaines sécoulèrent dans un caimoapparent. Sir Arthur chérissait la campagne et ne sétaitpas fait beaucoup prier pour passer tout lété à châtelaine, comptant quil avait beaucou() dinfluencesur son fils, avait espéré quil le déciderait à sortir doson


Oeuvres illustrées de George Sand . à Guillaume, il parut tout à coup soulagé dungrand poids, et il se donna môme la peine dêtre fortgalant auprès dElvire. Madame de Charmois, étonnéeet ravie de ne pas découvrir la moindre accoinlance entrelui el Jeanne, commença à concevoir de sérieuses espé-rances. XVIII. LA FENAISON. Des jours et des semaines sécoulèrent dans un caimoapparent. Sir Arthur chérissait la campagne et ne sétaitpas fait beaucoup prier pour passer tout lété à châtelaine, comptant quil avait beaucou() dinfluencesur son fils, avait espéré quil le déciderait à sortir doson a|)iithie et à faire choix dune carrière. Guillaumemontrait chaque jour plus déloignemenl pour les diversélats quon lui offrait, et sa mère nespérait plus lui faireconquérir un sort brillant quà laide dun bon le promenait dans les cliàteanx dalentour, et attiraitchez elle ses nobles voisines; mais, à son grand déplai-sir, Guillaume, loin dadmirer leurs charmes, nétait r 64 Ji. m:. Mario, iiuiiressioiiiiiMe comme i:iic àrnc <!c ptiii-, ne iHiuvoil scmpOclier de railmlrcr. (r»gcC3.) porté quà remarquer leurs défauts; ol comme elle fai-sait part de ses soucis à la sous-préfetle, celle-ci insi-nuait avec acharnement que Guillaume devait avoirquelque déplorable inclination pour une pe^^onne dunrang inférieur, quil ne pouvait avouer. Elle nommamême Jeanne plusieurs fois ; mais comme rien , danslapparence, ne juslitiait cette accusation, madame deBoussac ne voulut puint y croire. M. Harley était un mauvais auxiliaire pour ses pro-jets ambitieux. Il essayait parfois de se conformer à sesintentions ; mais lorsque Guillaume lui demandait pour-quoi il lui donnait un exemple si contraire à ses con-seils, le bon Arthur restait court, souriait, et finissait paravouer quen fait de mariage, il ne connaissait dautreconsidération que lamour. Il était de ces .anglais quiépousent qui bon leur semble, une comédienne, unecantatr


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