L'illustration : journal universel . nt livréAbd-el-Kader, cet implacable ennemi qui pour combattre la nation française na reculé devant aucun moyen, devantaucune extrémité, il sest rencontré un certain nombre des-prits plus romanesques que sensibles, il faut bien le dire,qui se sont épris dune pitié excessive pour la situation delémir. Oubliant le sang de nos soldats répandu, non passeulement dans les emportements légitimes du combat, maisdans dodieux guet-apens, dans des embûches déloyales, ilsnont plus trouvé de plaintes, de gémissements que pour lesortdAbd-el-Kader, détenu, disaient-ils, a


L'illustration : journal universel . nt livréAbd-el-Kader, cet implacable ennemi qui pour combattre la nation française na reculé devant aucun moyen, devantaucune extrémité, il sest rencontré un certain nombre des-prits plus romanesques que sensibles, il faut bien le dire,qui se sont épris dune pitié excessive pour la situation delémir. Oubliant le sang de nos soldats répandu, non passeulement dans les emportements légitimes du combat, maisdans dodieux guet-apens, dans des embûches déloyales, ilsnont plus trouvé de plaintes, de gémissements que pour lesortdAbd-el-Kader, détenu, disaient-ils, au mépris des trai-tés, au mépris de la parole de la France. M. le généralFabvier, après avoir visité lémir, dont la détention loin dosa patrie est digne sans doute dune certaine sympathie,sérieuse, réfléchie, sest laissé, comme tant dautres,entraîner à lexagération; et, dans un zèle excessif deloyauté et de compassion, il a demandé quAbd-el-Ka-der fût, selon les termes de sa soumission, envoyé à. Arrivée i Paris des Invalides do la succursale J .U LILLlSlHAilUiN, JOlKNAL UNIVERSEL. rable général appuyait à la fois ea .déralions dhonneur, dhumanité, 118 indifTérent en France. El si lu endant pas dhésiler, on éprouvait les de conscience sur notre droit à prisonnier, quels que fussent les I, do véritable humanité que nous Jharras, dans un discours rapide, rétabli, à la profonde satisfaction et de lAsscmbltc, la vérité des faits. ;araclore de la soumission do ltmir, .insi dire à discrétion, imposée par la jn, commandée par la poursuite me- 3, dont il ne pouvait e-pérer aucune . remarquer que la parole de la Krance moment en;.;agée, et (prAbdelKader à invoquer que des assurances perfon- I .„,aitui a rappelé en termes chaleureux ce quétait cet eimemi pour (pii on sollicitait tant de pitié; il la mon-tré rompant à limprovistc le traité de la Tafna par le mas-sacre do nos colons; immoantdcs centaines de prisonniersble


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