. Bruxelles à travers les âges . est pas un Michel-Ange, ait eu lintention dejuger en un clin dœil les ouvrages exposés. « Lannée suivante, au Salon dAnvers,ayant exposé ses Quatre Ages de la vie humaine, quun tableau voisin de De Blockavait éclipsé complètement, il brossa, en guise de parodie du tableau rival et de lapeinture de genre quil dédaignait, une carotte et des oignons couverts de faisait profession, au reste, de mépriser la critique, et il appela un jour un écrivainqui sétait permis de le railler — cétait Victor Joly — « Don Quiblague ». Lécrivainlui renvoya spirituelle
. Bruxelles à travers les âges . est pas un Michel-Ange, ait eu lintention dejuger en un clin dœil les ouvrages exposés. « Lannée suivante, au Salon dAnvers,ayant exposé ses Quatre Ages de la vie humaine, quun tableau voisin de De Blockavait éclipsé complètement, il brossa, en guise de parodie du tableau rival et de lapeinture de genre quil dédaignait, une carotte et des oignons couverts de faisait profession, au reste, de mépriser la critique, et il appela un jour un écrivainqui sétait permis de le railler — cétait Victor Joly — « Don Quiblague ». Lécrivainlui renvoya spirituellement lépithètc de « Don Quipose ». 341 Nul na mieux défini lart de Wiertz que M. Jean Rousseau. « Un art de miseen scène grandiose », a-t-il dit, « un dessin dun jet puissant et hardi, lentente dudrame, mais nulle personnalité ni dans le ton ni dans la forme qui nous rendaientla couleur de Rubens moins son éclat prestigieux, et le dessin de Rubens moinslénergie et lesprit de ses accents brusques. ». Couvent de Berlaimont (autrefois situé sur lemplacement de la rue de la Régence).Le jardin et les ruines des anciens é dune lithographie de E. Puttaert, communiquée par M. Aug. Outtelet. Quoi quil en soit, Wiertz a eu de fervents admirateurs; et il na pu se plaindre delindifférence de lÉtat. En 1854, M. Rogier fit voter par les Chambres un subsidedestiné à lui construire un atelier. Et il eut ainsi, aux frais du trésor public, untemple antique, au milieu dun jardin touffu, où son orgueil fut logé à laise. Aprèssa mort, il légua à lÉtat tout son œuvre, à condition quon en fit un musée ouvertà tous. Le gouvernement consacra une somme de 85,000 francs à lappropriation deslocaux de ce musée nouveau, où lon peut contempler, dans ses manifestationsmultiples et fécondes, un talent hanté par la vision du grand et qui, à force depoursuivre le sublime, a su sélever au-dessus de la banalité et se fait pardonner de
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