L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . leRoy Brandifter& comme enragé iettala table fur laquelle il ioyoit à terre tant fut do-lent que à peine pouuoit m ot dire. Ha ! Valen-tin,ic voy bien que tu as faidmourir mes Oiea, dift Valentin cVft mal parlé •. car ia-maisienefusteiquevous dides. Et fe nul leToulott maintenir ie voiidroy c contre luy pren-dre champ de bataille. P
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . leRoy Brandifter& comme enragé iettala table fur laquelle il ioyoit à terre tant fut do-lent que à peine pouuoit m ot dire. Ha ! Valen-tin,ic voy bien que tu as faidmourir mes Oiea, dift Valentin cVft mal parlé •. car ia-maisienefusteiquevous dides. Et fe nul leToulott maintenir ie voiidroy c contre luy pren-dre champ de bataille. Par Mahomjdift Lucar,de luy il ne faut ja douter : car sil eufl voulu fai-re trahifon il ne fud pas retourné pardeuersvous. Adonc fe teull Brandiffcr,& fift honora*blement en terré le corps de Ton Onclcr,& tan*toft ceux de la Cité fçeurent les nouuelles,dontils furent bien ioyeux. Adonc le Roy de Zndefiftfesgens armer &ixl. mille hommes faillitde îa Ciié de Inde. Et quand Rrandiffer ouytquilsvenoyentdeiTusluj^ ilfillfesgens armer,<8i:nedcmouragueresdetemps que les batail-les sallemblerent qui furent fieres tant dVnepartie que dautre Valentin fut dedans la preile<^ui de toute* parts abat tous ceux quideuaas ET orson;. luyfetrouuent. TautfurfahardieOe cerrainequil ny à fi lurdy cheaalierquide luy ofeap-procher,ilentraenk bataille tenant fon jbrancdacier fi auant quil vint au Roy de Indig& figrand coup luy donna que défias fon cheual àterrelabbatitfi rudement quii neut forcenépuifTance de foy rclener. Quand Pacoletvitquil fut bas il alla auec plufieurs autres fi ontprinsle Roy de Inde Ôc lont rendu à Valentinlequel le mena an Pauillon de Brandiffer , ôcquand il fçeut les nouuelles que Valentin auoitprins le Roy de f nde il cria à fesgem. Or fusà eigneur il ny à que de bien faire : car âuiour-dhuy aurons vidtoire fur nos enaemys. Si iureMaliora que iamais au Chenalier Valentin nefaudray de corps ne de biens. Pour ces nouuel-les Brandiffer, Lucar, ôc to
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