. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . s Grâces. Elle lui impofa laloi du fecret ; il ne lobferva point. Comment être à la fois aimédune Déefre& difcret ? Jupiter indigné, le frappa de fa foudre &.ne lui donna point la mort. Anchyfe neut plus quune foible &douloureufe exiftence , & les traits du tonnerre mirent à labri iceux de lamour. Le bonnet Phrygien convient à Anchyfe,.puifquil le porte dans la table Iliaque. Larc & le carquois font:fes attributs : on ne pouvoit en effet mieux caraôérifer un excel-lent chafîeur. La fituation de cette figure pourroit rappelle
. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . s Grâces. Elle lui impofa laloi du fecret ; il ne lobferva point. Comment être à la fois aimédune Déefre& difcret ? Jupiter indigné, le frappa de fa foudre &.ne lui donna point la mort. Anchyfe neut plus quune foible &douloureufe exiftence , & les traits du tonnerre mirent à labri iceux de lamour. Le bonnet Phrygien convient à Anchyfe,.puifquil le porte dans la table Iliaque. Larc & le carquois font:fes attributs : on ne pouvoit en effet mieux caraôérifer un excel-lent chafîeur. La fituation de cette figure pourroit rappeller lmf-tant ou Anchyfe faifit la belle main de Vénus, qui, tenantles yeux baifl^és, feignolt une honte quelle étoit bien loin de fentir».Quelques Savans veulent que ces deux figures foient celles -dCEnone & de Paris. LAmant dHclene étoit en effet célèbrepar fon adreffe à tirer de larc. Il nous efl même repréfentéavec un bonnet Phrygien, femblable à celui de cette ^i) CUnUf efpècc de Capiiçhon fçrc îong». i (ai) 0n fait que bleffé par Phllofiece , Paris alla trouver fon époufeŒnone fur le Mont Ida, pour la fuppUer de le guérir ; mais celle-ci , femme & jaloufe , ne put lui pardonner. On a épuifé toutes les con)e61;ures qui peuvent expliquer lefujet de ce Tableau. Les uns y voient le Chafîeur Orion &lAurore fon Amante ; les autres Enrytus & fa fille Joie. Oupourroit même y reconnoître Céphale & Procris, lorfque cetépoux infenfé vint tenter la fidélité de fa femme en empruntantks traits dun Amant. On pourtoit fuppofer que la femme vue dans cette peinture eftCalvpfo , fi Tare que tient lautre figure pouvoir convenir àUlylTe dans le moment où il fe fépara de cette amoureufeNymphe. 11 eft bien plus vraifemblable que lArtifte voulantpeindre ce Prince, aura choifi linftant où il fe préfenta à fonépoufe 3 vainqueur de fes rivaux. Homère dit en effet que cetteReine ,. avertie par fa nourrice Enryclée du retour dUiyff
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