Le nouvel Hôtel de ville de Paris, 1872-1900 . res, sont aussi,en une certaine façon, des allé-gories correspondant à celles despeintures des plafonds, des écoin-çons, et des dessus de porte :« la Fontaine Médicis », parM. Guillemet, lElysée des poètescontemporains de la Jeunesse,de TAmour, de la Beauté : HenriMurger, et Théodore de Banville ;« la Place de la Concorde »,par M. Lansyer, qui évoque àlimagination tant de pages delHistoire moderne de Paris; «lesVieilles Carrières dArcueil »,par M. Saintin, et un « Coin delIle Saint-Denis », par M. Ber-thelon, où, il y a cinquante ans,la Chanson pa
Le nouvel Hôtel de ville de Paris, 1872-1900 . res, sont aussi,en une certaine façon, des allé-gories correspondant à celles despeintures des plafonds, des écoin-çons, et des dessus de porte :« la Fontaine Médicis », parM. Guillemet, lElysée des poètescontemporains de la Jeunesse,de TAmour, de la Beauté : HenriMurger, et Théodore de Banville ;« la Place de la Concorde »,par M. Lansyer, qui évoque àlimagination tant de pages delHistoire moderne de Paris; «lesVieilles Carrières dArcueil »,par M. Saintin, et un « Coin delIle Saint-Denis », par M. Ber-thelon, où, il y a cinquante ans,la Chanson parisienne, chaque dimanche et chaque jour de fête,au printemps et en été, venait joyeusement mouiller son ailedans les verres de vin bleu, sous les tonnelles, pleines douvrierset détudiants. Sur les médaillons. M Forget a peint les portraits deDescartes, de Molière, de Michelet, et de Victor Hugo, lesgrands écrivains français qui personnifient le plus hautement laPhilosophie, la Comédie, lHistoire, et la Poé SALON DES LETTRES, LA POÉSIE, par M. R. Collin. 194 LE NOUVEL HOTEL DE VILLE. On a placé dans ce salon une cheminée monumentaleen pierre, sculptée par M. Thomas, qui fait pendant à celle duSalon des Sciences, et qui en reproduit les dispositions archi-tecturales et les motifs dornementation. Les figures personnifientles Lettres. Cette cheminée a été payée également à lartiste unesomme de francs. La décoration ornementale du plafond, de la corniche, despiliers, et des ébrasements des fenêtres, dans le Salon desLettres, due à M. Guifard, est de tous points semblable à celleque le même artiste a exécutée dans le Salon des Sciences, etqui a été décrite plus haut.
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