Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . es et condamné à lexil. Il quitta la Franceen 1791 et mourut en 1803. Cagliostro fut acquitté.Quant au comte de La Motte, fort avisé en cette cir-constance, il avait passé en Angleterre, sans oublie? lecollier, quil vendit par morceaux. Mme de La Motte, de son côté, avait été condamnée àêtre marquée, fouettée et à terminer sa vie à la Salpé-trière. Elle fut, en effet, fouettée et marquée, mais on luifacilita les moyens de senfuir et de rejoindre son raconte, à ce propos, quen lui ouvrant les portes delhospice


Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . es et condamné à lexil. Il quitta la Franceen 1791 et mourut en 1803. Cagliostro fut acquitté.Quant au comte de La Motte, fort avisé en cette cir-constance, il avait passé en Angleterre, sans oublie? lecollier, quil vendit par morceaux. Mme de La Motte, de son côté, avait été condamnée àêtre marquée, fouettée et à terminer sa vie à la Salpé-trière. Elle fut, en effet, fouettée et marquée, mais on luifacilita les moyens de senfuir et de rejoindre son raconte, à ce propos, quen lui ouvrant les portes delhospice la sœur supérieure lui recommanda de resterprudente et surtout de ne pas se faire re-marquer. Mme de La Motte, déguisée en paysanne et accompagnéedune file nommée Marianne, traversa la Seine en facede la Bastille. Elle erra quelque temps aux environs deProvins, gagna ensuite le Luxembourg, et rejoignit en-fin son mari en Angleterre, ou elle mena grand trainavec le produit du collier. Dans la suite, la fugitive essaya de se faire réhabilite/. 26. TFlouic- Antoinette;, AFFAIRE DU COLLIER 203 Elle savait que la Cour ij était disposée et ne demandaitpas mieux que de reviser son procès dans lespoir decompromettre davantage le cardinal. Pourtant Mira-beau, qui faisait la contre-police de la reine, y mettaitune condition : il exigeait que Mme de La Motte se consti-tuât prisonnière. A cet effet, il avait placé auprès delleun agent à lui, nommé Bernard, ancien employé desPostes, qui chercha, bien inutilement du reste, à la déci-der à venir elle-même à Paris demander au Parlementla revision de son procès. Peu de temps après, à bout de ressources et à la veilledêtre saisie, Mme de La Motte se jetait par la fenêtre,se brisait les deux bras et les deux jambes, et expiraitbientôt dans dhorribles souffrances.


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