Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . es paroisses évan-gélisées étaient lieureuses de revoir les Missionnaires, et venaientimplorer de la Reine du Ciel la persévérance dans les devoirs de lavie chrétienne. La simple liste de ces paroisses remplirait plusieurs pages. Ilfaudrait citer presque toutes celles des deux départements de lIsèreet de la Drùme. Plusieurs de ces missions eurent un profond reten-tissement. Ces travaux apostoliques si visiblement bénis de Dieu, impres-sionnèrent tellement Mgr de Bruillard, quil songea à se retirer parmiles Pères, quand
Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . es paroisses évan-gélisées étaient lieureuses de revoir les Missionnaires, et venaientimplorer de la Reine du Ciel la persévérance dans les devoirs de lavie chrétienne. La simple liste de ces paroisses remplirait plusieurs pages. Ilfaudrait citer presque toutes celles des deux départements de lIsèreet de la Drùme. Plusieurs de ces missions eurent un profond reten-tissement. Ces travaux apostoliques si visiblement bénis de Dieu, impres-sionnèrent tellement Mgr de Bruillard, quil songea à se retirer parmiles Pères, quand il voulut déposer le fardeau de lépiscopat. Chaqueannée, il passait plusieurs jours en leur compagnie. La vue de leurrégularité et de leurs vertus augmentait sans cesse son estime poureux. 11 finit par demander à Mgr dIcosie un Oblat pour coadjuteuravec future succession. Le Supérieur général nayant pas consenti, le vénérable évêquelesupplia de lui indiquer le prêtre de sa connaissance le plus méritant,à son avis, pour ces hautes Graad séminaire dAjaccio. CHAPITRE X Ajaccio (Corse). Grand Séminaire 1834-1840 §1 Premier projet détablissemenl par delà les mers. Dès 1817, le gouvernement de la Restauration, soucieux de létatde la Corse, avait désiré en confier lévangélisation aux Missionnairesde Provence. Le ministre de lIntéi-ieui. M. Laine, écrivant aux vicairescapitulaircs dAix, au mois de juin, leur représentait les résultatsimmenses que produiraient, en ces contrées, des prédications danslidiome populaire du pays : — Lœuvre, ajoutait-il, est digne de la Société dont vous sollicitez,en ce moment, lautorisation, et de son Supérieur. Le succès ne pourraitquaccélérer la conclusion. Au commencement du mois suivant, il renouvelait ses instances : — Je vous piie. Messieurs, de hâter la mission demandée pour laCorse. Les bons elTets seront un motif de plus en faveur des Mission-naires de Provence. Le P. Tempier
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