Histoire de la chimie . 6), et par ce moyen lopération est extrêmement facile, en remplissantdeau le vaisseau dans lequel lair doit passer, et le tenant ensuite dune mainrenversé sous leau avec lentonnoir placé dans son orifice, tandis que lautremain est employée à verser lair, qui, montant par lentonnoir dans le vaisseau,fait descendre leau et prend sa place. « Les entonnoirs de verre sont préférables, parce que lair étant visible autravers, on peut en estimer plus facilement la quantité à lœil. Il est bon da-voir plusieurs de ces entonnoirs de différentes grandeuis. « Pour tirer de lair des
Histoire de la chimie . 6), et par ce moyen lopération est extrêmement facile, en remplissantdeau le vaisseau dans lequel lair doit passer, et le tenant ensuite dune mainrenversé sous leau avec lentonnoir placé dans son orifice, tandis que lautremain est employée à verser lair, qui, montant par lentonnoir dans le vaisseau,fait descendre leau et prend sa place. « Les entonnoirs de verre sont préférables, parce que lair étant visible autravers, on peut en estimer plus facilement la quantité à lœil. Il est bon da-voir plusieurs de ces entonnoirs de différentes grandeuis. « Pour tirer de lair des substances solides par le moyen de la chaleur, je lesmets quelquefois dans un canon de fusil, et, après avoir achevé de le remplir 136 IllSTOllJI: DE LA CHIMIE avec du sable sec qui ait été bien rôti, en sorte quil ne puisse fournir de lair,japplique et je lute, à lextrémité ouverte du canon, un tuyau de pipe ou unpetit tube de verre. Je place ensuite dans le feu le bout fermé du canon qui con-. tient les matériaux ; et lair produit sortant par le tube est reçu dans un vais-seau rempli de mercure, et dont lorifice est plongé dans un bassin rempli dece métal. Le tout est suspendu par des lils de fer de la manière représentéedans la fig. 8. On peut se sprvir de tout antre fluide au lieu de mercure. CHIATION DE CIIIMII lNKUMATlOlE i?,1 « Mais la méthodo la plus exacte de tirer de lair en quantité de substances,par le moyen de la chaleur, est de les mettre, si elles en sont susceptibles, dansdes fioles remplies de mercure et dont Forifice soit plongé dans ce métal, et dediriger ensuite sur ces substances le foyer dun miroir ardent. Les fioles doi-vent avoir le fond arrondi et très mince, afin de nêtre pas sujettes à se casserlorsquon y applique une chaleur assez subite. « Si je veux tirer de lair de quel([ue licpiide, je remplis presque entièrementde ce liquide une fiole bouchée avec un bouchon percé, auquel jajuste un tuyaude verre re
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