Gazette des beaux-arts . re vigoureusement traitéœuvre était sans doute moins ruinée en 1849, puisque Selvatico yvoyait encore des ornements dune parfaite élégance et un combatde Tritons représenté en clair obscur. Mantegna aurait peint égalementla partie supérieure de la façade dune maison voisine de la porte desBorsari. Cette habitation appartenait, dit-on, au peintre NiccoloGiolfino, ami de Mantegna., quil aurait reçu chez lui . De cettedécoration lavée par les pluies, il ne resterait plus quun chevallancé au galop, puissant raccourci dessiné con molto maestria. Il estinutile de dire que


Gazette des beaux-arts . re vigoureusement traitéœuvre était sans doute moins ruinée en 1849, puisque Selvatico yvoyait encore des ornements dune parfaite élégance et un combatde Tritons représenté en clair obscur. Mantegna aurait peint égalementla partie supérieure de la façade dune maison voisine de la porte desBorsari. Cette habitation appartenait, dit-on, au peintre NiccoloGiolfino, ami de Mantegna., quil aurait reçu chez lui . De cettedécoration lavée par les pluies, il ne resterait plus quun chevallancé au galop, puissant raccourci dessiné con molto maestria. Il estinutile de dire que les traces des peintures que Bernasconi croyaitencore voir en 1864 ne sont plus aujourdhui que des apparencesbien malaisées à saisir. •1. Sans discuter lassertion de Bernasconi, nous ferons observer que, la périodeactive de la vie de Niccolo Giolfino sétendant de 1486 à 1518, ses relations avec lemaître padouan ne peuvent être que fort postérieures à linstallation de Mantegnachez les LA FLAGELLATION. /Fac-similé dune gravure sur cuivre dAndréa Mantegna. 484 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Si Mantegna, au temps où il était jeune encore, sest complu àrayonner autour de Padoue, sil a travaillé à Vérone, comme nousen avons la certitude, il est étrange quon ne trouve dans sa biographieaucune preuve dun séjour à Venise. Le voyage était cependant bienfacile : on ne comprend guère que Mantegna nait pas fait çà et làquelque visite à ses beaux-frères les Bellini, et que, curieux commeil létait, il nait point eu le désir de voir la ville merveilleuse quicontenait alors tant de trésors. Ses relations avec Venise restentcependant mystérieuses : les œuvres, bien rares, dailleurs, quon ya pu admirer à partir du xvie siècle ny sont arrivées quaprès samort. Lanonyme de Morelli ny a vu que le quadretto de MuciusScsevola, camaïeu imitant un bronze (chez Francesco Zio), le petitSaint Christophe dont nous avons parlé (chez Michiel Contarin


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