. La vie du Vénérable Père Dom Claude Martin, décédé en odeur de sainteté le 9 août 1969 . ce Reli-gieux. Mais ayant pris un jour la liberté de luydire » quon sétonnoit , quil luy témoignât tantà > damitié , il me répondit : Il faut que je vous avoiièà > que eeft un homme, qui liiefl: fort à charge ^ ]C5> le porte fur les épaules : mais il faut tâcher de ga*« gner les âmes à Dieu, quoy quil nous en coûte>> beaucoup : & ceux qui ne font pas capables des> retourner à luy par de fimples remontrances , il5> faut sefforcer de les y contraindre en les accab
. La vie du Vénérable Père Dom Claude Martin, décédé en odeur de sainteté le 9 août 1969 . ce Reli-gieux. Mais ayant pris un jour la liberté de luydire » quon sétonnoit , quil luy témoignât tantà > damitié , il me répondit : Il faut que je vous avoiièà > que eeft un homme, qui liiefl: fort à charge ^ ]C5> le porte fur les épaules : mais il faut tâcher de ga*« gner les âmes à Dieu, quoy quil nous en coûte>> beaucoup : & ceux qui ne font pas capables des> retourner à luy par de fimples remontrances , il5> faut sefforcer de les y contraindre en les accablant5> de bienfaits. IV. Je pourroîs cticote ajouter icy un mot dela mifericorde du Révérend Père Don? ClaudeMartin envers les malades : car quoy quil fut ex-trêmement fevere à luy-même , il étoit fort in-dulgent aux autres. 11 népargnoit riefi pour leurfoulagement, il les vifitoit tous les jours deux outrois fois, il leur rendoit même quelque petits fer-vices , pour leur témoigner quil les aymoit, ôcun de fes regards, une de fes paroles, étoient poui?eux une médecine*. Dom Claude Martin. 31 j CHAPITRE IX. t. Combien le Révérend Père Dom Claude Martins^étott rendu pacifique en luj-mîme fur la moni-jîcation de fes pajjions, C^ par cette admirableégalité dejprit, ^ut ravijfoit tout le monde. hors de luj par fon averjton pour les procez*^ tout ce qut étoït capable de troubler la paix*J11. Sa generoÃité à lendroit dun volenr, ^dans le m/pris de fes interefis^ I. T) Oar mériter la qualité denfant de Dîeu, ilJL ^^ut être pacifique, & pour être parfaite-ment pacifique il faut faire régner la paix dedans6z hors de nou*; : dedans nous, par une fevere& impîcoyable mortification déroutes nos pallions;Ãc hors de nous, en évitant avec un foin toutextraordinaire ce qui peut troubler la charité , ÃCfur tout les prbcez. Ceft aulli ce
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