. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. aix ?Quel exemple pour vous , monarques de la terre lUne femme a fermé les portes de la guerre;.Et renvoyant chez vous la difcorde & Lhorreur rDun peuple qui ladore elle a fait le il arrive à-cette ville immenfe,Où la liberté feule entretient vainqueur des Anglais il apperçoit ta /) loin , d?Elizabeth efi laugufte féjour, S? Suivi de Mornay feul * il va trouver la reine, |f Sans appareil, fans bruit, fans cette pompe vaineDont les grands, quels quils foient, en fecret font


. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. aix ?Quel exemple pour vous , monarques de la terre lUne femme a fermé les portes de la guerre;.Et renvoyant chez vous la difcorde & Lhorreur rDun peuple qui ladore elle a fait le il arrive à-cette ville immenfe,Où la liberté feule entretient vainqueur des Anglais il apperçoit ta /) loin , d?Elizabeth efi laugufte féjour, S? Suivi de Mornay feul * il va trouver la reine, |f Sans appareil, fans bruit, fans cette pompe vaineDont les grands, quels quils foient, en fecret font épris, VARIANTE S. * Suivi de Mornay feul, &c. Lédition de Ï723, met aïnjîce vers & lesfuivans Le héros en fècret eft conduit chez la reine,.Il la voit, il lui dit le fujet qui lamène ;Et jufquà la prière humiliant fon cœur ,Dans fes fournirions découvre fa grandeur*Quoi î. vous fervez Valois ? &c K\ \ (l) La tour de Londres e(î un Tamife par Guillaume le con-vieux château bâti près delà quérant* duc de Normandie. j=L r*f _ °3 -&. La Henri a de, Mais que le vrai héros regarde avec mé parle ; fa francbife eft fa feule é expofe en fecret les befoins de la France ,Et jufquà la prière humiliant fon cœur,Dans fes foumifîîons découvre fa ! vous fervez Valois ? dit la reine furprife :Cefr lui qui vous envoie au bord de la Tamife ?Quoi ! de fes ennemis devenu protecteur,Henri vient me prier pour fon perfécuteur ?Des rives du couchant aux portes de laurore,De vos longs différends lunivers parle encore :Et je vous vois armer, en faveur de Valois,Ce bras, ce même bras quil a craint tant de fois !Ses malheurs, lui dit-il, ont étouffé nos haines;Valois était efclave, il brife enfin fes chaînes ;Plus heureux, fi toujours afluré de ma foi,Il neût cherché dapui que fon courage & moi :Mais il employa trop lartifice & la feinte; *Il fut mon ennemi par faibleffe & par enfin fa faute, en voyant fon da


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