. Les Français peints par eux-mêmes . — iMais, dira-t-on, cet homme est .sorcier. — Non, mais il fait lusure. Oh . quest devenu lQ:bon temps où lon faisait traiteriis sortes daffaires par des laquais, où liui faisait bà-tonner un usurier insolent? Aujourdhui, cest la têtedécouverte et le sourire sur les lèvres quil faut aborderces messieurs, et bien heureux nous sommes quand lit nous rendre notre salut. Voil.à les b-mclices delèLalit ... .Mais rcvrnoDS à notre je dis lion, carlusurier do laris est presque toujours un lion des plusféroces, un merveilleux plus oi,^ueillc


. Les Français peints par eux-mêmes . — iMais, dira-t-on, cet homme est .sorcier. — Non, mais il fait lusure. Oh . quest devenu lQ:bon temps où lon faisait traiteriis sortes daffaires par des laquais, où liui faisait bà-tonner un usurier insolent? Aujourdhui, cest la têtedécouverte et le sourire sur les lèvres quil faut aborderces messieurs, et bien heureux nous sommes quand lit nous rendre notre salut. Voil.à les b-mclices delèLalit ... .Mais rcvrnoDS à notre je dis lion, carlusurier do laris est presque toujours un lion des plusféroces, un merveilleux plus oi,^ueillcux <piiin marquisruiné, eijplus fat quun parvenu. Les lions de nos joursSimt iiourla plupart des braves garçons qui ont le tort devouloir constamment de leffet; ils sadmirent, ilsse trouvent beaux. Eli bien cest uu travers i|uon peutfacilement biir pardonner ; i|ui de nous na pas sontravers? Et puis, ce sont oïdinaircmcnt des jeunes gensrjches qui savent la vie, la mènent voluptueuse et blîN 104 lanle, et finissenl par devenir dexcelleats maris. Maislusurier grand seigneur est lùlre le plus insolent que jeconnaisse, surtout envers les gens qui sont forcés de re-courir à son industrie. Une chose digne de renianiue,cest que, lersqunn jeune homme sadresse pour un em-prunt à un de ces hommes dune probité plus ou moinssuspecte, il narrive jamais à lui avec lassurance quedonne la conscience dune bonne action ; cest presqueen tremblant quil lui parle, il a lair dimplorer sa pitié;et cest là sans doute ce qui a donné à lusurier de hautétage un air dimpertinence et de protection qui ne lequitte jamais. Tant il est vrai que, lorsque le besoin nouspresse, nous nous faisons les trés-humliles serviteurs decelui de qui nous attendons du secours, quelque méprisque nous ayons pour sa personne ou son caractère. Q^icstc, lusurier dont je parle ici a toujours soin de cher-cher à faire oublier la profession quil exerce, et pourcela il nagit


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