Paris guide . er. Sur le chapi-teau est une lanterne surmontée du génie de la liberté, en bronzedoré, par Dumont, qui tient dune main des chaînes brisées et delautre le flambeau de la civilisation. Le monument tout entier,œuvre de 3IM. Duc et Alavoine, est un des plus beaux de Paris. Ilpèse 179,500 kilogrammes. Le chapiteau, unique dans son genre,pèse 12,000 kilogrammes; on la coulé dun seul jet; il a 5 mètresde face, 2 mètres 70 centimètres de hauteur, et 12 millimètres dé-paisseur. Le monument a 50 mètres 33 centimètres de hauteur. Du haut de la colonne de Juillet, on découvre un horizon trè
Paris guide . er. Sur le chapi-teau est une lanterne surmontée du génie de la liberté, en bronzedoré, par Dumont, qui tient dune main des chaînes brisées et delautre le flambeau de la civilisation. Le monument tout entier,œuvre de 3IM. Duc et Alavoine, est un des plus beaux de Paris. Ilpèse 179,500 kilogrammes. Le chapiteau, unique dans son genre,pèse 12,000 kilogrammes; on la coulé dun seul jet; il a 5 mètresde face, 2 mètres 70 centimètres de hauteur, et 12 millimètres dé-paisseur. Le monument a 50 mètres 33 centimètres de hauteur. Du haut de la colonne de Juillet, on découvre un horizon très-étendu, tous les monuments de Paris, les boulevards, la Seine, leJardin des Plantes, le donjon de Vincennes, le Père-Lac h ai se,Montmartre et jusquaux clochers de Saint-Denis, à lombre desquelsdormaient autrefois les rois de France. II La colonne Vendôme. La colonne Vendôme, élevée à la mémoire de la grande armée etde son chef, nest pas moins populaire que la colonne de Juillet,. bJ — ÛD UJ g LA COLONNE VENDOME 641 destinée à immortaliser le courage du peuple de Paris; elle amême sur sa rivale cet avantage de ne pas rappeler le sang versédans les guerres civiles. Son histoire peut se résumer en quelquespages. Cétait en 1805, au plus fort de la guerre maritime qui suivit larupture du traité dAmiens. Napoléon, devenu empereur des Fran-çais, roi dItalie et médiateur de la Confédération helvétique, tenantsous sa dépendance la Hollande et les petits États dItalie, domi-nant lEspagne par la frayeur quil inspirait au premier ministieGodoï, prince de la Paix, était sinon le maître, du moins larbitredu continent. Mais pour navoir plus de rival dans le monde, il luirestait à passer la Manche avec son armée et à faire son entréedans Londres. LAngleterre, rangée en bataille derrière le détroit,attendait le débarquement avec une anxiété inexprimable. Deuxmille chaloupe-^ canonnières et bateaux plats entassés dans la radede Bou
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