. Embryologie, ou, Traité complet du développement de l'homme et des animaux supérieurs. Embryology; Embryology. 146 PREMIER DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE. Cerveau moj'en et cerveau postérieur. Fossettes auditives. verticules de la première vésicule cérébrale, pourvus d'une vaste cavité et en communication par un large orifice avec cette vésicule. Mais elles se séparent graduellement du cerveau par un étrangle- ment, deviennent comme pédonculées en même temps qu'elles che- vauchent davantage sur la face inférieure de la vésicule anté- rieure ; mais c'est là pourtant un état qui
. Embryologie, ou, Traité complet du développement de l'homme et des animaux supérieurs. Embryology; Embryology. 146 PREMIER DEVELOPPEMENT EMBRYONNAIRE. Cerveau moj'en et cerveau postérieur. Fossettes auditives. verticules de la première vésicule cérébrale, pourvus d'une vaste cavité et en communication par un large orifice avec cette vésicule. Mais elles se séparent graduellement du cerveau par un étrangle- ment, deviennent comme pédonculées en même temps qu'elles che- vauchent davantage sur la face inférieure de la vésicule anté- rieure ; mais c'est là pourtant un état qui ne s'accuse bien qu'au stade immédiatement suivant. Quant au cerveau moyen (Mh) et au cerveau xjostérieur {Hh), il n'y a rien à en dire, si ce n'est qu'ils se prononcent plus nettement et se séparent davantage l'un de l'autre. Sur le cerveau posté- rieur , dont la longueur est plus consi- dérable, se dessinent vers cette époque des étranglements ondulés (flg. 72), qui le divisent en un grand nombre (jusqu'à 5 ou 6) de compartiments secondaires, sans qu'on puisse encore décider présen- tement si cette particularité a quelque autre importance. A la fin de cette période, dans des embryons qui ont quinze à dix-sept pro- tovertèbres , paraissent, à côté du cer- veau postérieur, les premières traces des organes de l'audition, sous forme des fossettes auditives primitives (fig. 75, 76 o). A l'inverse de ce qu'on observe pour les yeux, ces organes des sens tirent leur premier rudiment du feuillet corné, et ce rudiment consiste en ce que ce feuillet se déprime et s'envagine en formant une fossette qui se porte en dedans vers les parties latérales du cerveau postérieur. Dans la région qui est le siège de cette dépression, le feuillet corné est remarquablement (du double au triple) plus épais. La fossette atteint bientôt la paroi externe du cerveau postérieur, sa
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