Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . s de Bevcrley (nous ne savons à quel titre), dès que cedernier fut dans ladolescence. Sa sœur Marguerite retourna à Jérusalem, quelle trouva assiégée par les troupes deSaladin. Elle parvint à pénétrer dans la ville, en traversant lecamp des ennemis, prit un habit dhomme et des armes, semêla aux défenseurs, de la sainte cité, et y fut blessée. Ad natale solum, grandis jam facta, rev
Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . s de Bevcrley (nous ne savons à quel titre), dès que cedernier fut dans ladolescence. Sa sœur Marguerite retourna à Jérusalem, quelle trouva assiégée par les troupes deSaladin. Elle parvint à pénétrer dans la ville, en traversant lecamp des ennemis, prit un habit dhomme et des armes, semêla aux défenseurs, de la sainte cité, et y fut blessée. Ad natale solum, grandis jam facta, reversa Tune, cum Jérusalem, capta dolore obsessa manens spatio ter quinque dierum Impleo pro passe sœva virago viro, galeam gero, mœnia gyro. In cervice lebes, cassidis instar œiiiina fingu virum, lophus prœtendo sapphyruni Plena melu disco dissimulare metum. Et peu après elle ajoute : ^stus erat. rtec ernt requies pxignantibus .- ergoIn muro fessis pocula trado viris. Cum venil ecce mihi petru nmxllima molœ,Cujus fragmenlo cœsa cruore fluo. Sed cUb sanalur, eut mox medicina paralur,Vulnus : at signum vulneris usque manel. Tome XV. Ibid. L 1 iiisiECLE. 266 THOMAS, MOINE DE FROIDMONT. Tandis que Marguerite combaltait ainsi dans lOrient, sonfrère était venu en France avec Thomas de Cantorbcry, quifuyait les persécutions quil sétait attirées en Angleterre. Cefut sans doute à lépoque où Thomas de Cantorbcry pritlhabit de Cîteaux à Pontigny, que notre Thomas se décida àse retirer aussi dans labbaye de Froidmont, au diocèse deBeauvais. Cependant Marguerite, après des événemens quil seraitici superflu de raconter, avait été prise par les ennemis,employée, dans son esclavage, aux plus rudes travaux ; puis,rachetée avec une foule dautres captifs, elle avait visité Romeet lItalie, lEspagne, et un grand nombre dautres pays. Enfinelle songe à senquérir de son frère. n^?*^ ^î,,^ Unica spes superest
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