. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 325 fait partie de la sous-tribu des Ptéridih'ées, qui est caractérisée par ses sores situés suivant une ligne intramarginale réunissant les extrémités des nervures. Hooker et Baker placent les trois espèces en question dans la section Eupteris du genre Pteris, à cause de leurs nervures libres et de leur indusium simple; de plus, dans leur classifi- cation, Tune de ces espèces, le P. longifolia L., fait partie du groupe dit « Iritegrifolise », à cause de ses pennes inférieures indivises ; et les deux autres, q
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 325 fait partie de la sous-tribu des Ptéridih'ées, qui est caractérisée par ses sores situés suivant une ligne intramarginale réunissant les extrémités des nervures. Hooker et Baker placent les trois espèces en question dans la section Eupteris du genre Pteris, à cause de leurs nervures libres et de leur indusium simple; de plus, dans leur classifi- cation, Tune de ces espèces, le P. longifolia L., fait partie du groupe dit « Iritegrifolise », à cause de ses pennes inférieures indivises ; et les deux autres, qui sont les P. cretica L. éiserru- lata L., font partie du groupe « Furcatœ », parce que leurs segments inférieurs ne sont pas simples, contrairement aux segments supérieurs. Le P. cretica, seul, croît en France, aux environs de Nice et en Corse. Le P. longifolia est une Fougère européenne, que l'on rencontre notamment en Espagne, en Dalmatie et en Sicile, mais pas en France. Le P. serrulata, enfin, est une plante tout à fait étrangère à nos pays ; il croît en Chine et au Japon. Ces trois Pteris possèdent, autour du cylindre central de leur racine, une gaine scléreuse dont les éléments ont leurs parois toutes également épaissies. Cette gaine est analogue à celle que possèdent les Blechnum et les Aspidinées de la première série. Quant au pétiole, il n'a pas la même structure chez les trois Pteris en ques- tion. Chez le P. cretica, par exemple, il possède deux faisceaux, dont le bois est en forme d' « hippocampe » (iîg. 31). La région centrale de cet « hippocampe » n'est pas renflée en son milieu, et son épaisseur est à peu près constante sui- vant toute son étendue; sa forme est donc à peu près rectangulaire ; de plus, elle comprend environ deux épaisseurs de gros vaisseaux. L'extrémité inférieure est recourbée vers l'intérieur, à son origine, presque à angle droit, mais elle ne se recourbe plus ensuite; en coupe t
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