La Chartreuse de Pavie . rvint pas directement au ré-sultat définitif. La solution la plus ancienne nous est offerte par unefresque du Bergognone dont nous nous occuperonsplus particulière ment, qui représente Jean Galeazzo of-frant à la Vierge le mo-dèle de la Chartreuse ;on y voit la façade cou-pée en cinq parties pardes pilastres, revêtuede briques, ornée dunhaut soubassement, per-cée de fenêtres hautes etétroites, et entourée delogge qui adhèrent plei-nement à larchitecturede lédifice ; à quoi nousreconnaissons - dac-cord avec M. Beltrami-quilsagiticidu modèleexécuté daprès le plande Guini
La Chartreuse de Pavie . rvint pas directement au ré-sultat définitif. La solution la plus ancienne nous est offerte par unefresque du Bergognone dont nous nous occuperonsplus particulière ment, qui représente Jean Galeazzo of-frant à la Vierge le mo-dèle de la Chartreuse ;on y voit la façade cou-pée en cinq parties pardes pilastres, revêtuede briques, ornée dunhaut soubassement, per-cée de fenêtres hautes etétroites, et entourée delogge qui adhèrent plei-nement à larchitecturede lédifice ; à quoi nousreconnaissons - dac-cord avec M. Beltrami-quilsagiticidu modèleexécuté daprès le plande Guiniforte Solari. En 1473 les travaux de la façade furent confiés à An-tonio Mantegazza et à son frère Cristoforo ; ces deuxfrères, orfèvres et sculpteurs milanais, renoncèrent aubout dune année à la moitié de lœuvre qui leur avaitété confiée, en faveur de Giovanni Antonio Ama-deo (20 août 1474). Ils commencèrent à préparer lessculptures en marbre qui étaient peut-être destinées au. Le monastère avec la vuedu grand cloître. Rlìw soubassement de la façade de Solari; par contre, onse représente facilement quaprès la mort de ce der-nier (1481), Vesthétique de la façade quil avait logique-ment conçue architectonique et synthétique, changea etdevint décorative et analytique, et il est facile de se rendre compte que lesartistes préposés à cestravaux préférèrent àune large distributionde masses monumenta-les, létude patiente ettourmentée de chaquedétail, la richesse etla rareté des marbresnuancés et savammentdécoupés. A ce moment,les sculptures ne de-vaient pas être encore àleurs places, puisquen1490 G. A. Amadeo futchargé de présenter unnouveau modèle quilexécuta lui-même et y travailla à partir de lannée sui-vante jusquen 1498. Il donna un libre essor à sa fan-taisie qui imaginait des ornements entortillés et diffus,distribués, sans aucune zone de repos, sur toute la fa-çade. Ce fut Cristoforo Lombardo qui
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