. Bruxelles à travers les âges . esse de ces observations et demandale nouvel emprunt, qui lui fut aussitôt accordé par un arrêté de M. le régent de laBelgique, sur la proposition du ministre de lintérieur. » Au moment où les travaux paraissaient ainsi sur le point dêtre repris, les entre-preneurs réclamèrent à la ville une indemnité de 4,58o florins pour les dégâts faitsaux bâtiments pendant la journée du 23 septembre i83o. « Ces nouvelles discussions ^, continue Quetelet, « amenèrent de nouvelles i8o BRUXELLES MODERNE. lenteurs et rirent naitre un danger plus sérieux encore que tous ceux q
. Bruxelles à travers les âges . esse de ces observations et demandale nouvel emprunt, qui lui fut aussitôt accordé par un arrêté de M. le régent de laBelgique, sur la proposition du ministre de lintérieur. » Au moment où les travaux paraissaient ainsi sur le point dêtre repris, les entre-preneurs réclamèrent à la ville une indemnité de 4,58o florins pour les dégâts faitsaux bâtiments pendant la journée du 23 septembre i83o. « Ces nouvelles discussions ^, continue Quetelet, « amenèrent de nouvelles i8o BRUXELLES MODERNE. lenteurs et rirent naitre un danger plus sérieux encore que tous ceux qui lavaientprécédé, puisquil ne sagissait de rien moins que dajourner, ou, en dautres termes,de laisser tomber en ruines lObservatoire avant même quil ne fût achevé. Quelquesreprésentants, surpris de voir figurer au budget un établissement qui nétait pointencore en activité, lui refusèrent toute espèce de subside, et proposèrent denvelopperdans la même disgrâce lastronome et son observatoire. ». Le Jardin Botanique et le ès la lithographie de Canelle. Cette opposition échoua, grâce aux efforts de M. de Theux, président de la com-mission du budget. Les projets, que daucuns mirent en avant, de transformerlObservatoire en abattoir ou en magasin à poudre, neurent pas plus de succès; à lafin de lannée i83i, Quetelet pouvait dire : « Les travaux sont avancés à tel pointquun mois sera plus que suffisant pour les terminer. Dès à présent même je puisfaire usage des salles qui sont en état de recevoir les instruments de moindredimension. » Et comme il redoutait quon pùt laccuser de vivre aux frais de lEtat, fonction-naire parasite et sans emploi, il terminait sa lettre au bourgmestre de Bruxelles parles lignes suivantes : « Mon désir le plus vif est de pouvoir sortir de linactivité forcée où je me suis CHAPITRE II. i8i- trouvé, cle pouvoir remplir la mission qui mest confiée et dêtre à même de travaillerdune
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