. L'art chrétien primitif. ta-positions sont esthétiquement absurdes. Et lon aimeraitcroire quelles furent supportées plutôt que choisies, afin demanifester une belle union des sjmiboles. De fait, parmi les^w^^^vendangeurs, on reconnaît Psyché; sur les petits côtésde la cuve sont figurées les Saisons. Il ne serait pasétonnant quà lépoque où nous sommes, celle du règne deConstantin, une telle décoration symbohsât la résurrectiondans la joie du paradis. Mais il faut exprimer un doute :nentendait-on pas dire simplement, à ceux qui passaientdevant le monument, que celui-ci, tout dÃ


. L'art chrétien primitif. ta-positions sont esthétiquement absurdes. Et lon aimeraitcroire quelles furent supportées plutôt que choisies, afin demanifester une belle union des sjmiboles. De fait, parmi les^w^^^vendangeurs, on reconnaît Psyché; sur les petits côtésde la cuve sont figurées les Saisons. Il ne serait pasétonnant quà lépoque où nous sommes, celle du règne deConstantin, une telle décoration symbohsât la résurrectiondans la joie du paradis. Mais il faut exprimer un doute :nentendait-on pas dire simplement, à ceux qui passaientdevant le monument, que celui-ci, tout décoré quil était LA SCULPTURE FUNÃRAIRE 139 dune scène ancienne, traditionnelle, nen était pas moinsla dernière demeure dun fidèle? Comme on la bien fait remarquer, linsertion du bonPasteur et de lorante dans les thèmes décoratifs de lanti-quité était dautant plus facile, plus naturelle, que ceux-cise rapprochaient davantage de la vraie pastorale, cest-à -dire dun paysage animé par des troupeaux. Dès lors, il. iliiiim|ifm»».,..».i»,... .â ;/..i\/.ii».t- â .â â â â â .....,..)). ,iiipi).it)l)»m E^i FIG. II. SARCOPHAGE DU LATRAN. (Dapiès Venturi.) suffisait de remplacer les rustiques gardiens par le célestePasteur, pour transformer les tableaux familiers à lanti-quité en une scène de sens chrétien. Sur un sarcophage duLatran, les deux figures symboliques encadrent la pasto-rale accoutumée (pi. XVI, 2). Nous les avons vues, placéesau milieu de la scène, en faire un paradis. Vers le commencement du iv® siècle sétait manifestéeune tendance générale à délaisser les symboles primitifs ou,du moins, à les reléguer sur le couvercle, pour donner touteimportance aux allégories bibliques et aux représentationsde la vie du Sauveur. La mort^du Seigneur fut glorifiée. Quel


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