Gazette des beaux-arts . roussailles sur le front. Cest bien la bouche petiteau dessin ferme. La distance entre la lèvre et la ligne qui souligne lementon est un peu grande comme plus tard. Les yeux sont les mêmes,bridés des mêmes plis railleurs. Dans deux ans, ce sera le Rembrandtn°413, daté de 1634, quisetrouveauLouvre,adroite,danslacinquièmetravée de la grande galerie du bord de leau. Cest Rembrandt peintpar lui-même, et, comme œuvre, cest un beau Rembrandt avec salumière blonde, chaude, qui semble sortir et rayonner des partieséclairées. Telles sont les impressions que nous avons rapportée


Gazette des beaux-arts . roussailles sur le front. Cest bien la bouche petiteau dessin ferme. La distance entre la lèvre et la ligne qui souligne lementon est un peu grande comme plus tard. Les yeux sont les mêmes,bridés des mêmes plis railleurs. Dans deux ans, ce sera le Rembrandtn°413, daté de 1634, quisetrouveauLouvre,adroite,danslacinquièmetravée de la grande galerie du bord de leau. Cest Rembrandt peintpar lui-même, et, comme œuvre, cest un beau Rembrandt avec salumière blonde, chaude, qui semble sortir et rayonner des partieséclairées. Telles sont les impressions que nous avons rapportées de notrevisite à la belle galerie de Dulwich Collège. Il nous reste, en ter-minant, à ajouter que nous avons été frappé de létat de conservationdes œuvres qui y sont exposées ; la comparaison avec ce qui se passechez nous a été une véritable tristesse, surtout en ce qui concerne lesPoussin frais et limpides là-bas et ici, peut-être, bientôt indéchif-frables ! PAUL ROUAIX. LES PETITS SALONS. endant le mois qui sachève, des groupes dartistes ont,comme ils le font chaque année, organisé dans leurs cer-cles des expositions restreintes, dun charme tout petits Salons où lon cause discrètement sur un ton debonne compagnie, où lon vient en toilette élégante, pré-parent doucement le regard aux grands spectacles du moisde mai. Ici point de cohue, ni dans la salle, ni sur lesmurs; promptement et sans fatigue on fait le tour de lagalerie où les œuvres sont exposées; dès labord, les meilleures toiles simposentau regard : lœil na pas besoin de chercher. En franchissant cette année le seuil de lexposition du cercle de la placeVendôme, le premier hommage devra revenir à la dernière œuvre de Baudry,œuvre blonde et gaie, que le nœud de crêpe placé au faite du cadre ne parvientpoint à assombrir. Le maître trop tôt disparu savait éclairer chaque chose dunrayon de jeunesse, et son pinceau connaissait tous les secrets du sourire.


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