Gazette des beaux-arts . On y remarque deux dames françaises à lamesse; un condamné marchant à la guillotine, accompagné dun prêtre,avec cette épigraphe : Supplice français; et un autre dessin, égalementavec ces mots manuscrits : Femme folle qui vend le plaisir : elle estfrançaise. Quelques-unes sont sur papier foncé, avec des lumières poséesau pinceau. Nous terminerons cette simple étude sur les dessins de Goya en disantque nous navons vu de lui que trois aquarelles. Elles sont dun faire etdun coloris aussi étrange que ceux de ses dessins. Ce sont des torerosassis à la promenade et causant av
Gazette des beaux-arts . On y remarque deux dames françaises à lamesse; un condamné marchant à la guillotine, accompagné dun prêtre,avec cette épigraphe : Supplice français; et un autre dessin, égalementavec ces mots manuscrits : Femme folle qui vend le plaisir : elle estfrançaise. Quelques-unes sont sur papier foncé, avec des lumières poséesau pinceau. Nous terminerons cette simple étude sur les dessins de Goya en disantque nous navons vu de lui que trois aquarelles. Elles sont dun faire etdun coloris aussi étrange que ceux de ses dessins. Ce sont des torerosassis à la promenade et causant avec des manolas en mantille. Le travailest préparé avec du noir plus ou moins étendu, mais les tons locaux sontposés avec la sobriété et la tenue quon remarque dans ses petitstableaux. Les montagnes et les lointains sont dune finesse exquise, quoi-que tendant un peu au bleu ; mais çà et là des harmonies rappellent àlesprit les merveilleuses dégradations de plan de Velasquez. VALENTIN CARDEREU-. NOUVELLES OBSERVATIONS RESTAURATION DES TABLEAUX DU LOUVRE RÉPONSE A M. FERDINAND DE LASTEYRIE A Monsieur le Rédacteur en chef de la Gazette des Beaux-Arts. Lorsque ma brochure sur les restaurations du Louvre parut, il y adéjà quelques semaines, plusieurs personnes la jugèrent inopportune. Ladiscussion était close, disaient-elles, par la note du Moniteur déclarant« quà lavenir aucune restauration ne serait entreprise sans lavis préa-« lable dune commission composée de la section de peinture de lIn-« stitut. » Pour tout homme raisonnable, en effet, on devait en rester là.Aussi ma brochure ne fut-elle quune réponse à un article de M. leconservateur des tableaux du Louvre, article qui ne fut répandu dans lepublic quaprès la décision ministérielle prise, à la demande de M. le di-recteur général des musées, « pour calmer les inquiétudes dune portion du public. » Or. cette « portion du public » ne comprenait rienmoins que lAcadémie des B
Size: 1469px × 1702px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18