Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . leçon semblable à celui queLebelleguic a fabriqué pour les amputés à la partie supérieure de la cuisse. 13^ APPAREILS. On pourra, du reste, éviter les inconvénients reprochés aux appareils àpoint dappui sur lischion, en se servant dun nouveau système présenté parLéon Le Fort à la Société de chirurgie en 1868. « La partie


Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . leçon semblable à celui queLebelleguic a fabriqué pour les amputés à la partie supérieure de la cuisse. 13^ APPAREILS. On pourra, du reste, éviter les inconvénients reprochés aux appareils àpoint dappui sur lischion, en se servant dun nouveau système présenté parLéon Le Fort à la Société de chirurgie en 1868. « La partie la plus importantede cet appareil (fig. 583), fabriqué par Guillot, est, dit Le Fort, le mode de pointdappui ischiatique. La plaque courbe sur laquelle repose lischion, et quiest sur ce dessin reproduiteâ part, jouit, au moyen dune triple articulation,des mouvements de flexion, quels quils soient, et du mouvement de rota-tation; celte plaque est fermement appliquée sur lischion, et reste con-stamment en rapport avec lui, quelle que soit la position du membre. »>Cette disposition évite les frottements que peuvent produire les appareilsordinaires. Ce système est imité de celui que L. Le Fort a fait adapter àson appareil pour la coxalgie (1).. Fig. 583. — Appareil à poiut dappui sur lischion. (Procédé de Guillot. ) Les jambes artificielles remontant jusquà lischion sont donc utiles,sans avoir dinconvénients sérieux ; seulement, leurs cuissards doivent êtreplus longs et plus solides que ceux des appareils se contentant dembras-ser la circonférence de la cuisse; la construction de ces derniers peut doncêtre plus légère. Mais, remarquons-le bien, une jambe artificielle qui ne présenterait aupoids du corps dautre support que la surface de la cuisse, serait tout sim-plement impossible. Gomment exercer sur le cône de la cuisse une strictionassez forte pour que lappareil ne soit pas sans cesse entraîné à remonter,en refoulant les cha


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