Gazette des beaux-arts. . rès rien de ce quela peinture a loisir de se ême dun buste, il faut décrire autre chose quune physionomie toutesimple: il y a les profils qui comptent, larrière de la tête et du cou,les épaules. Pour une statue assise, ce sont les calculs de résistance àprévoir, des équilibres à peser, dont le premier venu ne démêle pointles gènes. Le seul thème de critique dont ou puisse convenablementuser eu pareille matière roule sur les vraisemblances esthétiques,sur la possibilité ou la proscription dépisodes. On en est toujours àla remarque de Charles Blanc, quun gest


Gazette des beaux-arts. . rès rien de ce quela peinture a loisir de se ême dun buste, il faut décrire autre chose quune physionomie toutesimple: il y a les profils qui comptent, larrière de la tête et du cou,les épaules. Pour une statue assise, ce sont les calculs de résistance àprévoir, des équilibres à peser, dont le premier venu ne démêle pointles gènes. Le seul thème de critique dont ou puisse convenablementuser eu pareille matière roule sur les vraisemblances esthétiques,sur la possibilité ou la proscription dépisodes. On en est toujours àla remarque de Charles Blanc, quun geste héroïque ou violent éter-nisé dans une pose, fausse le vrai et tourmente la simple tant dannées que le maréchal Ney brandit son sabre ! Certes,on se lasserait de moins, mais les conventions autorisent, et lart nevit que de conventions, la peinture surtout, dont on excuse les piresfrasques en divers lieux. 4. Voy, Gazelle des Beaux-Aiis, 3« pér., t. LX, p. -4-il, el t. X, p. lHOlECTIOiS ET AVENIR, G H 0 U f E EN M A II 1) R E lAit -M. U. ICARD (Salon des Champs-Elysées.) 108 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Sans doute la passion de vie qui excède notre génération imposeaux statuaires des combinaisons et des sujets un peu bien é coureurs célèbres du Luxembourg, copiés dans Michel-Ange (les-quels, bâtis comme ils sont et suivant la loi de la course humaine,tomberaient sur le nez), ont ouvert le champ aux scènes mouvemen-tées. Cest pour le présent chose banale que ces lutteurs, fond par-dessus tète, que ces chevaux cabrés, que ces barques secouées par lesvagues, dont plusieurs jugent lidée antirationnelle et contraire aubon sens. En ces histoires, il y a rupture dharmonie entre la volontécréatrice et leffet ressenti. LApollon mis par Dalou sur le monu-ment de Delacroix, avec ses deux mains arrêtées et figées dans leurapplaudissement, ne fournit point la sensation cherchée. Interrogezà ce propos quelques pers


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