Gazette des beaux-arts . is en ne les exposant pas Fr. Leighton, lorsquil y entrera, y représentera avec infiniment dedistinction les aspirations vers lart classique. Les académiciens dici ne sont point gens farouches et sont plutôt, comme disaient nos pères, « amis dune douce gaieté. »Jen atteste M. Frith, qui ne hait pas les épisodes réjouissants, et a, cetteannée, mis en scène cet oncle Tobie et cette entêtée veuve Wadman, queLeslie avait déjà empruntés à Sterne; ils discourent en stratégistes con-sommés : elle, connaissant lart de lattaque, lui, ferré sur celui de


Gazette des beaux-arts . is en ne les exposant pas Fr. Leighton, lorsquil y entrera, y représentera avec infiniment dedistinction les aspirations vers lart classique. Les académiciens dici ne sont point gens farouches et sont plutôt, comme disaient nos pères, « amis dune douce gaieté. »Jen atteste M. Frith, qui ne hait pas les épisodes réjouissants, et a, cetteannée, mis en scène cet oncle Tobie et cette entêtée veuve Wadman, queLeslie avait déjà empruntés à Sterne; ils discourent en stratégistes con-sommés : elle, connaissant lart de lattaque, lui, ferré sur celui de ladéfense. Malheureusement, la scène, si piquante dans le livre, est deve-nue, sous le pinceau de M. Frith, froide et maniérée. — M. Phillip asurpris, dans quelque posada espagnole, un prêtre gras et rubicond, qui,en contant des gaudrioles à des commères, qui riaient à belles dents,allumait sa cigarette au feu dun brasero. M. Horsley sait toucher avec tact la corde du sentiment familial : il. DEPART POUR LA P ROMENADE, PAR M, HORSLEY. 92 GAZETTE DES. BEAUX-ARTS. y mêle un sourire tiède comme un baiser maternel. Ce que je préfèredans son œuvre, ce sont ces jeux denfants, dont sa propre famille luifournit les blonds et roses modèles. Le Départ poicr la jjromenade,quil a autorisé la Gazette à reproduire, montre tout lesprit quil im-prime à ces riens qui tiennent tant de place dans la vie. Un autre tableaude M. Horsley, un jeune messager qui, en attendant une réponse de ladame du château, ne perd pas son temps auprès de la camériste, offreun effet de soleil remarquable. Ses œuvres sont très-vivement disputées,et je le conçois sans peine : elles reproduisent de petits drames intimes,oh. le sentiment est tempéré par la malice, et elles sont peintes avec plusde simplicité et plus de fermeté que la plupart des autres.— M. ThomasFaed a exposé son morceau de réception, une jeune nourrice qui donneles premiers soins à lenfant quon v


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