Traité d'anatomie humaine . elle atténue son affinité pour les colorants. Onpeut donc dire, en employant quatre adjectifs très explicites par eux-mêmes : 1» que les cellulesnerveuses sont, au moment de leur mise en activité hyperchromatisées et hyperchromophiles :2» quelles sont, après fonctionnement et quand survient la fatigue, hypochi-omatisées ci Iiypo-chromophiles. Tout récemment (1897 et 1898), Pugnat (de Genève), en soumettant à des excitations électriquesles ganglions de jeunes chats, a constaté sur les cellules nerveuses de ces ganglions des modifi-cations structurales qui confirment
Traité d'anatomie humaine . elle atténue son affinité pour les colorants. Onpeut donc dire, en employant quatre adjectifs très explicites par eux-mêmes : 1» que les cellulesnerveuses sont, au moment de leur mise en activité hyperchromatisées et hyperchromophiles :2» quelles sont, après fonctionnement et quand survient la fatigue, hypochi-omatisées ci Iiypo-chromophiles. Tout récemment (1897 et 1898), Pugnat (de Genève), en soumettant à des excitations électriquesles ganglions de jeunes chats, a constaté sur les cellules nerveuses de ces ganglions des modifi-cations structurales qui confirment entièrement les conclusions précitées de Lugaro. Lactivité 380 NEVROLOGIE (le la cellule nerveuse a pour conséquence une disparition graduoUc de ses élémcnLs cliromaliqucsou chromatolyse [chromolyse de van Gehuchten) ; la cellule fatiguée est plus ]jctite quà létatnormal et, dautre part, elle ne possède que peu ou point de chrornaLinc, suivant (jij:; la chromato-lyse a été partielle ou complè C. — Rapports hbciproques des fibres et des cellules, neukone Les deux élements que nous venons de décrire, les fibres et les cellules ner-veuses, présentent entre eux des rapports anatomiques absolument intimes. Sinous suivons, en effet, un prolongement de Deiters à partir de son origine sur leprotoplasma cellulaire, nous le voyons bientôt (sauf pour quelques-uns dentre eux, qui se terminent au voisi-nage même de la cellule dont ilsémanent) sentourer dune gainede myéline et former ainsi, aveccette dernière, une véritable fibrenerveuse, dont il constitue lélé-ment essentiel, le fibre nerveuse pourra en-suite (fig. 263) séchapper du né-vraxe pour pénétrer dans un nerfpériphérique : son cylindraxe,à quelque distance du névraxequon lexamine, sera toujours lacontinuation directe du prolon-gement de Deiters, le prolonge-ment de Deiters lui-même. Viceversa, si nous suivons de dehorsen dedans une fibre; à myéline,nous la
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