Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . nemi la position quils avaientprise. Promptes Le maréchal Bessières, auquel il restait, aprèsduTarS ^® marche rapide, environ 9 ou 10 mille hommes Bessières. dinfanterie et 1,200 chevaux, en présence de 2() ou28 mille hommes, nen conçut pas le moindre trou-ble, car il avait la plus haute opinion de ses deux vieux régiments, le 4 léger et le 15 deligne, et quelques escadrons de la garde, il se sentaitcapable denfoncer tout ce quil avait devant lui. Lebrave Bessières, ofiicier de cavalerie
Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . nemi la position quils avaientprise. Promptes Le maréchal Bessières, auquel il restait, aprèsduTarS ^® marche rapide, environ 9 ou 10 mille hommes Bessières. dinfanterie et 1,200 chevaux, en présence de 2() ou28 mille hommes, nen conçut pas le moindre trou-ble, car il avait la plus haute opinion de ses deux vieux régiments, le 4 léger et le 15 deligne, et quelques escadrons de la garde, il se sentaitcapable denfoncer tout ce quil avait devant lui. Lebrave Bessières, ofiicier de cavalerie formé à lécolede Murât, né comme lui en Gascogne, avait beau-coup de sa jactance, de sa promptitude et de sa bra-voure. Il savançait avec ses troupes au bas du plateaude Médina de Rio-Seco, lorsquil aperçut au loin lesdeux lignes espagnoles, lune derrière lautre, laseconde par sa gauche débordant beaucoup la pre-mière. Il résolut de profiter de la distance laisséeentre elles, en se portant dabord sur le flanc de lapremière, et, après lavoir enfoncée, de fondre en. it màuw.(QiûAL ME^m Tbiers. Cû Jaillet 4808. BAVLEN. 415 masse sur la seconde. Il savança sur-le-champ,le général 3Ierle, à sa gauche, devant attaquer laligne de Blake; le général Glouton, à sa droite, de-vant flanquer Merle, et puis se jeter sur la ligne dela Cuesta. La cavalerie suivait sous le brave et bril-lant Lasalle. Nos jeunes troupes, partageant la confiance de Batailleleurs généraux, gravirent le plateau avec une rare ^^ i^o-s«co-assurance. Elles abordèrent résolument la ligne deBlake par sa gauche, sous un violent feu dartil-lerie, car lartillerie était ce quil y avait de meil-leur dans larmée espagnole. Arrivées à portée defusil, elles firent un feu bien dirigé, ayant étéfort exercées depuis leur entrée en Espagne. Puiselles marchèrent à la ligne ennemie, quelles joi-gnirent à la baïonnette. Les Espagnols ne tinrentpas; une charge du iïén
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