La Lecture . es et la déci-sion gouvernementale du haut de lescalier du préfet, puis dunefenêtre sur la place. Dans la salle du gouvernement, Rochefort,monté sur la table, donne la même nouvelle. Il est mal accueilli,descend. Désormais, tous ceux qui croient avoir quelque chose àdire vont monter sur cette table autour de laquelle sont assisTrochu, Jules Favre, Jules Simon, Jules Ferry, Emmanuel Arago,Garnier-Pagès, Dorian, Cest Lefrançais qui surgit le premier,déclare la déchéance. Puis Flourens, botté, galonné, qui lit laliste dun nouveau gouvernement, ou plutôt dun comité provi-soire chargé


La Lecture . es et la déci-sion gouvernementale du haut de lescalier du préfet, puis dunefenêtre sur la place. Dans la salle du gouvernement, Rochefort,monté sur la table, donne la même nouvelle. Il est mal accueilli,descend. Désormais, tous ceux qui croient avoir quelque chose àdire vont monter sur cette table autour de laquelle sont assisTrochu, Jules Favre, Jules Simon, Jules Ferry, Emmanuel Arago,Garnier-Pagès, Dorian, Cest Lefrançais qui surgit le premier,déclare la déchéance. Puis Flourens, botté, galonné, qui lit laliste dun nouveau gouvernement, ou plutôt dun comité provi-soire chargé de procéder aux élections de la Commune. La fouleacclame ou désapprouve. La liste donnée plus tard comme défini-tive par Flourens se composait ainsi : Dorian, Flourens, Mottu,Victor Huaro, Louis Blanc, Delescluze, Blanqui, Avj-ial, Raspail,Ledru-Rollin, Félix Pyat, Millière, Ranvier, Rochefort. Celui-cifut discuté, le nom de Dorian fut dicté par la foule. [A suivre.) Gustave AUIiOUE PARISIENNE Le soleil qui se lève empourpre tout le ciel,Le vaste ciel semé de clairs nuages lheure où, poursuivant mon rêve habituel,Je men vais, admirant sous la splendeur des chosesUn Dieu, tout à la fois invisible et réel. Ce matin, mes pensers sont comme ces nuages ; Car la nuit, quand mon corps dormait son lourd sommeil, Mon esprit, coutumier de ces légers voyages. En songe est revenu vers les jours de soleil, Où je vous adorais dans de beaux paysages. Et jai revu présents ces jours de notre été,La mer, la grande mer au matin éveillée,La mer qui déferlait sous un ciel enchanté,Toute blanche décume et tout ensoleillée ;— Je vous voyais debout au loin dans la clarté. Vous vous teniez debout dans ce frais lescalier de bois qui descend du houles sécroulaient à vos pieds sur la plage,Quelques pécheurs couraient sur le rude galet,Et les brises de mer frôlaient votre visace. AURORE ]PARISIENNE 3i)J Comme nous


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