. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . isons ici un passage delimportant rapport de M. Aubry, (Exposition universellede 1851). « En 1707, la recette des droits dentrée sur la dentellefut sous-allermée à Etienne Nicolas, moyennant lasomme de livres. Le droit était alors de 50 livre pesant de dentelle ; il en entrait donc annuel-lement en France plus de livres qui, estimées aubas prix de liv. par livre pesant, représenteraient4 millions de notre monnaie. Faisant entrer en ligne dec
. Le poinct de France et les centres dentelliers au XVIIe et au XVIIIe siècles; ouvrage orné de quarante-trois illustrations . isons ici un passage delimportant rapport de M. Aubry, (Exposition universellede 1851). « En 1707, la recette des droits dentrée sur la dentellefut sous-allermée à Etienne Nicolas, moyennant lasomme de livres. Le droit était alors de 50 livre pesant de dentelle ; il en entrait donc annuel-lement en France plus de livres qui, estimées aubas prix de liv. par livre pesant, représenteraient4 millions de notre monnaie. Faisant entrer en ligne decompte que la fraude se pratiquait sur une vaste échelle,que les Points de Venise et de Gênes étaient prohibés, quedautre part le sous-fermier ne donnait livres aufermier-général quavec la certitude de quelque profitpour lui-même, il faut admettre que ce chiffre quoiqueélevé est loin de représenter la valeur des dentellesétrangères qui entraient en France à cette époque. Nouspensons que 8 millions seraient à peine le chiffre vrai ». IV LES MARCHANDS MERCIERS DENTELLIERSLINGERS, PASSEMENTIERS. Armoiries des Marchands merciers, dentelliers, au xvii* siè, les écussons des six gardes et du grand-garde. LE POINCT DE FHANCE. — 22. IV LES MARCHANDS MERCIERS DENTELLIERSLINGERS, PASSEMENTIERS Nous avons, au cours de cet ouvrage, cité les nomsdun certain nombre de merciers : cétaient eux qui,avec les passementiers, avaient le privilège de la ventedes dentelles. Il nous a paru nécessaire dindiquer som-mairement quel était leur rôle commercial. Les merciers prétendaient être la plus ancienne corpo-ration, et, de fait, quelques-uns de leurs statuts datentdu xni^ siècle. Au moyen âge, au défaut de marchandes de nou-veautés et de modes, cétaient les merciers qui tenaientles articles de parure, ainsi que les parfums, les arômeset une foule dinstruments, doutils, dobjets de luxe etde nécessité. Leurs boutiques devaient avoir un grand
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