Revue de l'art chrétien . i 20 , 1894. LA compétence de M. Paul Lçfort en matièredart est bien connue, et liconographie espa-gnole, dont il a, pour ainsi dire, fait .son domaine,pouvait difficilement trouver un historien plusentendu. Après avoir étudié, dans une suite demonographies, la vie et les œuvres de plusieursartistes célèbres de la péninsule (), lauteur a I. Francisco Goya, Paris, 1877. — Velasquet:, Paris, 1890. — Mu-lillo et son école, Paris, 1892. condensé dans louvrage que nous signalons unpeu tardivement, tout un ensemble de vues gé-nérales, de données exposées avec


Revue de l'art chrétien . i 20 , 1894. LA compétence de M. Paul Lçfort en matièredart est bien connue, et liconographie espa-gnole, dont il a, pour ainsi dire, fait .son domaine,pouvait difficilement trouver un historien plusentendu. Après avoir étudié, dans une suite demonographies, la vie et les œuvres de plusieursartistes célèbres de la péninsule (), lauteur a I. Francisco Goya, Paris, 1877. — Velasquet:, Paris, 1890. — Mu-lillo et son école, Paris, 1892. condensé dans louvrage que nous signalons unpeu tardivement, tout un ensemble de vues gé-nérales, de données exposées avec ordre, dedescriptions techniques qui font bien connaîtrecomment lart espagnol est né, quelles influencesil a subies à ses débuts, et par quelles phases il apassé, pour arriver à former une école le XIV« siècle jusquau commence-ment du XYIi^, très souvent la peinture espa-gnole ressent clairement linspiration et le fairedes artistes ou flamands ou italiens. Cest ce BSffSRfe-,. Saiiu fierre, ii;u uc ^.(Cathédrale de Séville.) quexpose le savant critique, en parlant des ori-gines de la peinture, dans les royaumes deValence et dAragon, en Catalogne, en Castilleet en Andalousie. Il y avait lieu, au sujet de cesorigines, de remonter un peu plus haut et dementionner les peintures sur panneaux conser-vées au Musée diocésain de Vich, en oubli de lauteur, nous supposons ! carles dits tableaux qui nous ont paru dater, lesuns du XII^ siècle, les autres du XIII-, sontdun intérêt majeur pour lhistoire de la peinturedans la péninsule ibérique. Ils sont au nombrede douze dans le riche Musée dont nous par-lons.— Au XVI siècle, une ère nouvelle souvrepour lart espagnol, avec lintroduction dans cenoble pays, de la Renaissance italienne. Juan de 2i5tbltograp()te. 247 Joanés aurait étudié dans latelier dun des dis-ciples de Raphaël. Malgré cela, « linfluencenative et les instincts de sa race, comme d


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