. Annales de la Societe Linnéenne de Lyon. Natural history. DES MOLLUSQUES QUATERNAIRES NOUVEAUX 215 tours, ensuite plus rapide dans les suivants, le dernier plus grand, surtout sur sa demi-longueur extrême, beaucoup plus convexe et développé en dessus qu'en dessous, muni d'une ligne carénale accusée logée dans la partie supérieure, non déclive à l'extrémité ; suture marquée; sommet très obtus, lisse et brillant ; om- bilic moyen, un peu évasé, laissant voir l'avant-dernier tour, égale en diamètre à un peu moins du quart du diamètre maxi- mum ; ouverture légèrement oblique, sub- ovalaire-trans
. Annales de la Societe Linnéenne de Lyon. Natural history. DES MOLLUSQUES QUATERNAIRES NOUVEAUX 215 tours, ensuite plus rapide dans les suivants, le dernier plus grand, surtout sur sa demi-longueur extrême, beaucoup plus convexe et développé en dessus qu'en dessous, muni d'une ligne carénale accusée logée dans la partie supérieure, non déclive à l'extrémité ; suture marquée; sommet très obtus, lisse et brillant ; om- bilic moyen, un peu évasé, laissant voir l'avant-dernier tour, égale en diamètre à un peu moins du quart du diamètre maxi- mum ; ouverture légèrement oblique, sub- ovalaire-transverse, faiblement échan- n , . Fig. 21-23. crée par lavant-dernier tour; peristome non continu, muni d'un léger bourrelet interne basai, abords faible- ment convergents; bord supérieur très court et arqué ; bord exlerne arrondi; bord basai un peu méplan: bord columellaire court et bien arqué, légèrement réfléchi sur l'ombilic; lest un peu mince, assez solide, parfois un peu roussâtre, brillant, orné de stries lon- gitudinales flexueuses très fines, rapprochées, assez régulières, atténuées un peu en dessous à la naissance de l'ombilic. Dimensions.—Hauteur totale, 3 millimètres ; diamètre maximum, 6 1/2 ; diamètre minimum, 5 millimètres. Rapports et différences — De toutes les Hispides fossiles que nous venons d'étudier, c'est Y H. hispidellina qui représente la forme la plus petite et la plus déprimée. Elle est très nettement caractérisée par son profil, par sa spire surbaissée, surmontant un dernier tour peu haut et bien caréné tout à fait à sa partie supé- rieure ; nous ne pouvons rapprocher cette forme que des Hélix hispiclella1 et H. Niverniaca 2 de la faune actuelle. Comparée à Y Hélix hispidella, notre forme fossile s'en distin- guera : par son galbe encore plus surbaissé ; par le profil de sa spire qui présente une ligne plus concave; par son dernier tour 1 Hélix hispidella, Bourguignat, in Locard, 18
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