. L'ami des enfants . t pour la pauvre petite bêle etpour moi de nous revoir ! ACTE II SCÈNE PREMIÈRE EUSTACIIE, puis SEUAPIilNE EUSTAGHE, cnlraiU dans le salon et saulaiil de joie. Ma SœUT ! llia SœUr ! SERAIIIINE, accourant dun autre enté. Ouesl-Ce cloilC ? Te Voilà bien jOVeUX ! Esl-ce que Diane est retrouvée? EusTACHE. — Diane? Oh ! je suis bien plus heureux ! Tiens, regarde ceque jai trouvé au coin de notre porte. (Il lui donne un étui de bague.) , ouvrant létui. Oh ! la belle bague! Mais la pierre du milieu,où est-elle? EUSTACHE. — Elle sétait appa-remment détachée. La voici da


. L'ami des enfants . t pour la pauvre petite bêle etpour moi de nous revoir ! ACTE II SCÈNE PREMIÈRE EUSTACIIE, puis SEUAPIilNE EUSTAGHE, cnlraiU dans le salon et saulaiil de joie. Ma SœUT ! llia SœUr ! SERAIIIINE, accourant dun autre enté. Ouesl-Ce cloilC ? Te Voilà bien jOVeUX ! Esl-ce que Diane est retrouvée? EusTACHE. — Diane? Oh ! je suis bien plus heureux ! Tiens, regarde ceque jai trouvé au coin de notre porte. (Il lui donne un étui de bague.) , ouvrant létui. Oh ! la belle bague! Mais la pierre du milieu,où est-elle? EUSTACHE. — Elle sétait appa-remment détachée. La voici dans unpapier. Regarde ce diamant au grandjour. Vois comme il brille ! Celui demon papa nest pas si gros. sÉRAPHiNE. — Je plains bien celuiqui la perdu 1 EUSTACHE. — Cest eucorc plustriste que de percU-e une levrette. sÉRAiniNE. — Oh ! je ne sais petite Diane était si jolie! Ellenous aimait tant ! Nous lavions vuenaître. Ah! quand je pense à la joieque nous avions de la voir profiter. 108 LA LEVRETTE ET LA lîAGlE tous les jours, de lui faire des caresses, de recevoir les siennes ! la plusbelle bague à mon doigt ne maurait jamais donné tant de plaisir. EUSTACiiE. — Mais, de cette bague, tu pourrais acheter cent levrettescomme elle. sÉRAPiiiNE. — Ce ne serait pas la mienne. Celui qui a perdu la bagueen a dautres, peuf-èlre; et moi, je navais que ma Diane. Je suis bien plusà plaindre que lui. EUSTACIIE. — Elle doit appartenir à un homme riche. Les pauvres nontpas de ces bijoux. sÉRAPHiNE. — Cependant, si cétait un malheureux domestique qui leûtperdue en la portant au joaillier! Si cétait le joaillier lui-même! Le dia-mant détaché me le fait craindre. Quel malheur ce serait pour ces hon-nêtes gens! EUSTACHE. — Tu as raisou. Tiens, me voilà à présent tout fâché de matrouvaille. Il faut aller consulter notre papa. Bon ! le voici qui vient. SCÈNE II M. DE CALVIÈRES, EUSTACIIE, SÉRAPHINE M. DE cALviÈRES. — Eli bien,


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