Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . lentrée de table, le nous refueille. Mef-mes elle a ceftc propriété, quauât toute viande cftant por-tée aux veines, elle reprime la trop grade chaleur du fang,
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . lentrée de table, le nous refueille. Mef-mes elle a ceftc propriété, quauât toute viande cftant por-tée aux veines, elle reprime la trop grade chaleur du fang,& modère lintempérie chaude du cœur & du foye: fi bienqu en manger fouuent & beaucoup , eftaint lardeur delàpaillardife. Parquoy ceux qui font addonnez à lubricitéhors mariage, & qui veulent garder leur chafteté, en doi-uent fouuent vfer, à fin deftamdre lardeur du defir char-nel: combien que ceux qui font liez en mariage,ne f c doi-uent aufii du tout abftenir, par ce que quelquefois par vncimmodérée luxure leur cerueau dénient fec: mais doiuentmodérer fa froideur par autres herbes qui efchaufFent,à fin que leur femence gcniialc ne foie rendue inutile à gé-nération. OE V T R E s MORAL E f les enfant atmerles Mes chofes^ ^ AuotY enhwreurles vieilles y laides ^cr* ridées, ^çefiecaufe , qitUneles faut coucher en mefme liâanec elles ^ O* han^(ou^memsa Uitrs pieds. Nous enauons eCcntcy C H A p. 34, Ouces perfonnes fe deleârent en chofesbelles & plaifantes : mais fur toutes, lespetits enfaos, lefquels, comme ils fontvjfs, Scfaifans mille petites plaifanteries,ludî fort ententiuement ils regardêt le feu^ les chandelles, ou torches allumées, les e-ftincelles ci & là volantes, & toutes chofes qui flâboiêt,& aiment mcrueilleufement toutes paroles flateufes, & quiles amignardent. Qoi^fait, que les plus chagrins enfans,& les plus difficiles a appaifer, ne fe taifent mieux par nulle autre chofe, que par ouyr chanter, ou quand vous leurprefentez
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