. La Galerie des Etats généraux . ourfaire arriver Çqs, enfans au but moral quilavoit marqué ! Le fuccès a couronné uneffai quil ne falloit quun peu de philo-fophie pour tenter. Pourquoi une femmedefprit, inflruite, zélée , ne formerait-elle pas déjeunes princes à la vertu ^ & nedévelopperoit- elle pas les talens dont lanature leur auroit donné le germe^ il a prévu les facrifîces auxquels Taffu-jettiroient fes propres inftruûions, & fur^paffé de beaucoup la taxe que lui impo-foient les befoins de la patrie. On le croira difficilement, Clcmon neréunit pas tous les fufFrages, même duparti qui fe
. La Galerie des Etats généraux . ourfaire arriver Çqs, enfans au but moral quilavoit marqué ! Le fuccès a couronné uneffai quil ne falloit quun peu de philo-fophie pour tenter. Pourquoi une femmedefprit, inflruite, zélée , ne formerait-elle pas déjeunes princes à la vertu ^ & nedévelopperoit- elle pas les talens dont lanature leur auroit donné le germe^ il a prévu les facrifîces auxquels Taffu-jettiroient fes propres inftruûions, & fur^paffé de beaucoup la taxe que lui impo-foient les befoins de la patrie. On le croira difficilement, Clcmon neréunit pas tous les fufFrages, même duparti qui fe fait gloire de Cuivre fes prin-cipes. La caufe de fa modération a échappéaux yeux du vulgaire , & Ton na pas vuque sil eût mis plus de chaleur , il eûteu lair da travailler pour lui & non pourla caufe publique. Mais favez - vous ,. Non, je ne fais rien, je necrois rien. Et fi jamais une lumière ter-rible venoit défiUer mes yeux , je mau-^dirois linftantoû je traçai ce t lî ( 114) STANISBAY. Stanisbay ofFre un granJ fujet deméditation , & , de tous les portraits decetce galerie, ceft celui devant lequel ilfaut sarrêter le plus long tems , non quele fujet fbit plus intéreffdnt, nen quil loitmieux peint, non quil foit plus fidèle ,mais parce quil offre des contraftes quidoivent étonner lefprit humain & inftruireceux qui lifent avec un but. Stanisbay ^ fous les dehors les plus po-pulaires , eft un ariftocrate furieux ; fousrappSrence delà franchife, ceft le cour-tifin le plus rafiné. On le croit plein d*in-telligènce, il neft quaudacieux ; iTagitfans avoir combiné , ou il combine fansdonnées. De tous les hommes aui ontufurpé une réputation , il nen eft pas quipuiffe lappuyer de moins de prétextes. Jeune encore, il affe&oit une indiffé-rence profonde fur lavantage de porter * : (iM ) un nom pur & refpefté. On le voyoît auxfpedacl^s, fous Thabic le plus ti^odéfte ,ù confondre dans !a foule tumùltueufe,écouter les
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