Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . eur, de quoi sagit-ilîil sagit de gagnervotre frère à Dieu, Litcratiis cris fratrem ,tuum. Il sagit de le retirer de la voie de perdi-tion , de le ramener dans les voies de lailferez-YOus périr pour ne vouloir pas iS6 Sur le Zélé. vous faire à vous-même quelque violence;après quil en a coûté à Jefus-Chrift tout Tonfang pour le fauver î Allumez, Seigneur , al-lumez dans nos cœurs ce feu divin, ce faintzélé dont brûloir votre Prophète, que dis-je ?dont vous avez brûlé vous-même fur la fenfibl
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . eur, de quoi sagit-ilîil sagit de gagnervotre frère à Dieu, Litcratiis cris fratrem ,tuum. Il sagit de le retirer de la voie de perdi-tion , de le ramener dans les voies de lailferez-YOus périr pour ne vouloir pas iS6 Sur le Zélé. vous faire à vous-même quelque violence;après quil en a coûté à Jefus-Chrift tout Tonfang pour le fauver î Allumez, Seigneur , al-lumez dans nos cœurs ce feu divin, ce faintzélé dont brûloir votre Prophète, que dis-je ?dont vous avez brûlé vous-même fur la fenfibles aux intérêts de votregloire , fenfibles aux intérêts du prochain tfenfibles à nos propres intérêts : & nous rié-pargnerons rien pour des âmes qui vous doi-vent éternellement glorifier, pour des âmesavec qui nous devons être éternellementunis dans le ciel, pour des âmes dont la fanc-tification & le falut, après avoir été le fujetde nos foins, deviendra le gage de notre fé-licité éternelle, où nous conduife, &c». i87 lit © *:i © ^î © *:î © ùl SERMON POUR LE MERCREDI de la troifiéme Semaine. Sur la parfaite ohfervation de la Loi, AccefTerunt ad Jefum ab Jerofolymis Scribae &Pharif^ei , dicentes : Quare difcipuli tui tranf-grediuntur traditionem reniorum î Ipfe aucemrcfpondens , ait illis : Quare & vos tranfgre-dimini mandatum Dei propter traditionem vcf-tram > Des DoCfeurs & des Tharifiens venus de Jerttfa»lem sadKeJJerent à Jefus-Chrijî , û lui dirent :Pourquoi vos difcifles violent-ils les traditions desan:iens ? Mais il leur répendit : Pourquoi vous-mêmes violez-vous le commjindtment de Dieu fourfiiivre votre tradition ? En faint Matth. chap. 15, M C>Etoit un des caradlères c3e la fauffe dévo-tion , ou Cl vous voulez, de lhypocrifie desPharifiens, de sattacher fcrupuleufement aux Ad A ME, I^aRcî. PC i88 Sur la parfaite quils avoient reçues de leurs pè-res, & de violer au meme-tems fans fcr
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