. Jean qui grogne et Jean qui rit . as de sa maison ; et puisune grosse louve grise qui vous regarde en face,qui vous barre le passage, et qui vous a la minedune bête affamée, toute prête à vous déétranger. Cest la peur qui ta fait voir tout cela. Toi, Jean,as-tu vu ces terribles bêtes? JEAN. Pas moi, monsieur, mais Jeannot dit vrai; biendes personnes les ont vues. Un cousin de M. lemaire, qui chassait, a vu le loup et a couru aprè de Mademoiselle a vu la louve, qui lasuivie longtemps. Et puis Daniel, le garde de Mon-sieur, a rencontré le loup, qui a eu peur et qui atrave


. Jean qui grogne et Jean qui rit . as de sa maison ; et puisune grosse louve grise qui vous regarde en face,qui vous barre le passage, et qui vous a la minedune bête affamée, toute prête à vous déétranger. Cest la peur qui ta fait voir tout cela. Toi, Jean,as-tu vu ces terribles bêtes? JEAN. Pas moi, monsieur, mais Jeannot dit vrai; biendes personnes les ont vues. Un cousin de M. lemaire, qui chassait, a vu le loup et a couru aprè de Mademoiselle a vu la louve, qui lasuivie longtemps. Et puis Daniel, le garde de Mon-sieur, a rencontré le loup, qui a eu peur et qui atraversé à la nage le bras de mer de Rer-madio. » Après quelques instants de silence et de triomphepour Jeannot, létranger se mit à questionner Jeansur sa mère. Lintérêt quil semblait prendre à la ET JEAX Q (II RIT 41 conversation enhardit Jean; il lui dit avec quelquehésitation : <i Monsieur, voudriez-vous me rendre service,mais un bien grand service? létranger . Très volontiers, si cest possible, mon ami. Mais. Lu cousin ae M. le uidiie, qui , a \u le loup. comment me le demandes-tu, à moi que tu con- nais a pem( JEAN. Parce que vous avez lair très bon, monsieur; etparce que je vois que vous me portez intérêt etque vous serez bien aise dobliger encore un pauvregarçon que vous avez déjà obligé. létranger, souriant. Très bien, mon ami; je crois que tu as devinéassez juste. Quel service me demandes-tu? JEAN. Voilà, monsieur; cest de reprendre les vingt 42 JEAN QUI GROGNE francs que vous mavez donnés, et de les porterà maman; vous lui direz que cest son petitJean qui les lui envoie, et que cest vous quime les avez donnés. » Et Jean cherchait sabourse pour retirer lapièce dor. lé,mon garçon;laisse tes vingt francs\ dans ta bourse, il nya pas besoin de tepresser. Et dabord,puisque je suis un vo-leur, ne crains-tu pasque je te vole ton ar-gent? JEAN. Oh non ! monsieur !Dabord vous nêtes pasun voleur, puisque vousdonne


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