. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 236 BERTRAND. â PLIS COUCHÃS DE LA RÃGION DE DRAGUIGNAN. 17 dé 1. Bathonien. 2. Calcaires à silex (Bajocien). 3. Infralias. 4. Couches à Avicula contorta. R. Couches de Rognac (Crétacé supérieur). Ces bandes intermittentes de terrains renversés sont, comme je l'ai expliqué dans mes notes précédentes, une preuve presque cer- taine de l'existence d'un pli couché, et par conséquent de la péné- tration plus ou moins profonde du Crétacé sous le Jurassique. D'ail- leurs, près de la route de Fox-Amphoux à Cotignac, à l'Est d
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 236 BERTRAND. â PLIS COUCHÃS DE LA RÃGION DE DRAGUIGNAN. 17 dé 1. Bathonien. 2. Calcaires à silex (Bajocien). 3. Infralias. 4. Couches à Avicula contorta. R. Couches de Rognac (Crétacé supérieur). Ces bandes intermittentes de terrains renversés sont, comme je l'ai expliqué dans mes notes précédentes, une preuve presque cer- taine de l'existence d'un pli couché, et par conséquent de la péné- tration plus ou moins profonde du Crétacé sous le Jurassique. D'ail- leurs, près de la route de Fox-Amphoux à Cotignac, à l'Est des Muets, une petite déchirure récente m'a montré sur quelques mètres la superposition, suivant une ligne presque horizontale, del'Infralias sur les grès rouges. La petite bande renversée n'existe pas partout, et là où elle existe, elle n'est pas toujours visible, non seulement à cause de la végétation, mais par suite des éboulements et des glissements qui ont une impor- tance considérable le long de ces petites falaises. Ils sont ici particu- lièrement fréquents à cause de la nature meuble et sableuse du subs- tratum. Tantôt il ne s'agit que de blocs isolés, comme c'est le cas pour les blocs de grès dans la forêt de Fontainebleau; mais parfois aussi des lambeaux de couches ont glissé sur d'assez grandes éten- dues, et donnent l'illusion de couches en place ; elles se présentent alors avec les inclinaisons les plus variées, souvent verticales, et peuvent paraître jalonner une ligne de dislocation. L'apparence chaotique de ces talus d'éboulement, comparée à l'allure horizontale des couches du plateau, permet le plus souvent de reconnaître im- médiatement la véritable cause de ces perturbations locales; mais, en d'autres points, il peut y avoir doute, et il devient difficile de faire la distinction entre ces éboulements et les plis secondaires qui ont
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