Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . ué 11 jours,revinfmcs a la mefme Ifle, aiTav
Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . ué 11 jours,revinfmcs a la mefme Ifle, aiTavoir le Bock,dounous eftions partie,a jetter lancre. Et en Avril commence a venter le vent de rEftfudeft,lequel ils nomment 7/.« donnent aux vents le nom des 1 lies doù ils viennent, ainfi quen France on appelle le vent deSud-ouêft, le ventdEfcofTe : alorscourent les eauës avec fi grand force a Ouëft, quon ne peut alors naviguera ils navigent vers les Ifles de Molacco ou B^nda, ils infti tuent leur cours une lieuë, ou licuë & demie arrièredu rivage,le longde Iava,a fin de pouvoir toujours reconnoiftre le pays: & a caufe quil y fait plus profond,& plusnet le long lescoftes, que loin dicelle, ou tout près de la terre : car alors ont attendu par jour le vent venant de laMer, lequel il faut oblerver, en ufant tous les voiles jufques au foir, que la bonnaûe vient, & quaprès minuit levent régional revient bravement lbufflant, tant que le Soleil eft a lEllnordeft, & que le vent revient de la Mer,. Perfonrl Mm iaifoafeule*lleli«^cii nm de lInde Orientales* 36 Pertonne ne touche au gouvernai, que les deux Pilotes : parquoy courent tou jours le long la terre, connoiflànsainfi leur chemin,& nayans de befoin aucunes cartes matines. Ces navires ou loncos Te font la plufpart a Bander*machen, ville fitueeen liile de Bornéo,ouunz chargée des marchandifes quon recueille illec, comme font Cire,Ris,Poiflbn fec,& autres,sachete pour petit argent. Ils font aufl
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