Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tre fort efmerueillez de ce quenous voyons auiourdhuy au faid de la Religion: ains au-rons bien plus doccafion de louer Dieu, de la voir encoreen meilleur efta
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tre fort efmerueillez de ce quenous voyons auiourdhuy au faid de la Religion: ains au-rons bien plus doccafion de louer Dieu, de la voir encoreen meilleur eftat,& aulTi tout leftat publique, que nous nelaurons mérité , tantdvne part que dautre, liDieu nouseuft tous voulu punir, comme nous lauons defleruy. Et fîtout ny eft pas encore en fi bon ordre quil eft à dcfirer, nyau contentement de tous, &. principalement des meilleurs,il ne nous en faut pas prendre, ny en donner la coulpeauRoy, & à ceux qui gouuernent & commandent, mais plu-ftoft à noufmefmes,&: à nos péchez. Parquoy il eft temps , & la faifon eft venue, quil nousfautretourner vers luy,& implorer fa mifericordieufecle-iTîence,à fin que la tranquillité rcndLf,&rardeur de fi gran-des miferes refroidie , nous puifiions tous vnanimementluy rendre feruicequi luy foitaggreable , par fon fils no-ftre Seigneur lefus Chrift:auquel gloire, louange, & bon-ûcm foit doûûé perpé OEVVRES MORALES Ftihtccj^He Ion frend ejjti^s cr ejcnts des âo^Sles Gentils, C H A p. 7. V cueur des Gentils a efté engrauee co-gnolifance naturelle, à laquelle tous telle-ment confentét, quaucun ne iuge citte lé-gitime, ce que ne concorde à telle cognoif-fance : laquelle eft appellee par Sainft *^i«^^^^«*.;S5=re trouuee chez les Philoroplies : com- me en Platon, Dieu eftre Touurier du monde : en Zenon,Les enfers eftre, & immortalité de lame: eftre vn feul bié,qui eft hônefteté. A ceffce caufe eft chofe vtilc,des authcursprofanes prendre dids & exemples conue
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