. Traité de chirurgie clinique et opératoire . es enbec de flûte. 4° La fracture hélicoïde (fîg. 41), pro-duite par torsion, est assez rare au fémuret on en compte les cas (Gerdy, Marcé,Gosselin, Larrey, Gurlt, Féré, Léger,Raullet, Bruns) (1), exception faite pourles fractures par armes à feu. Elle siègeplus souvent sur les tiers extrêmes etsaccompagne parfois de fissures, quisétendent vers les articulations des traits descend parallèlement augrand axe du fémur, lautre se dirige leplus souvent en bas et en dedans, et celaen raison du sens de la torsion. Mermil-lod (2) a récemment
. Traité de chirurgie clinique et opératoire . es enbec de flûte. 4° La fracture hélicoïde (fîg. 41), pro-duite par torsion, est assez rare au fémuret on en compte les cas (Gerdy, Marcé,Gosselin, Larrey, Gurlt, Féré, Léger,Raullet, Bruns) (1), exception faite pourles fractures par armes à feu. Elle siègeplus souvent sur les tiers extrêmes etsaccompagne parfois de fissures, quisétendent vers les articulations des traits descend parallèlement augrand axe du fémur, lautre se dirige leplus souvent en bas et en dedans, et celaen raison du sens de la torsion. Mermil-lod (2) a récemment étudié, par la mé-thode expérimentale, la fracture spiroïdesous-trochantérienne ; il la obtenue parun choc violent sur la partie postéro-externe du grand trochanter, au niveaudu mamelon crural (3). B. Nombre des fragments. — Mal-gaigne insiste beaucoup sur le pointsuivant, confirmé depuis par tous lesauteurs : « Cest que les fractures,sont généralement doubles, cest-à-diredivisé en trois fragments ; mais il est. Fig. 41 (Pièce de Bruns). — Typede fracture spiroïde du fémurau tiers supérieur. (La grandeesquille détachée paraît cons-tante dans ces fractures partorsion.) surtout au tiers moyen,que le corps de los est (1) Gerdy, Mal. des organes du mouvement, 1852-55, p. 348. —Marcé, Bail, de laSoc. anat., 1854, p. 297. — Gosselin, Bail, de la Soc. de chir., 1855, p. 305. —Lar-rey, Ibid., 1857, p. 207. —Léger, Bail, de la Soc. anat., 1875, p. 95. — Raullet,thèse de Paris, 1880. — Féré, Progrès méd., 1881, p. 76. —Bruns, Beilrage zur , B. I, 1884, p. 220. (2) Mermillod, thèse de Paris, 1894. (3) On appelle mamelon crural le renflement au niveau duquel commence linser-tion du muscle carré crural (Voy. Poirier, Anatomie, t. I, p. 220). I)i: LA DIAIIIYSE FÉMORALE. :u\: assez, rare que le fragment moyen comprenne toute lépaisseur deladiaphyse; cest plutôt une grande esquille, entamant moitié oupl
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